Vedacharya Neerputh, un bûcheron de 42 ans, a été jugé coupable de viol, le vendredi 5 juillet, devant la cour intermédiaire. Cet habitant de Roches-Noires avait violé une amie de beuverie dans une maison abandonnée. Il sera fixé sur son sort le 18 juillet.
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Vedacharya Neerputh est accusé d’avoir violé une femme âgée d’une cinquantaine d’années. Ils sont amis et avaient l’habitude de se rencontrer pour prendre un pot. Le délit avait été commis le 27 août 2016 à Roches-Noires. Vedacharya Neerputh avait plaidé non coupable et était défendu par Me Guruduth Saulick.
Lors de l’énoncé du verdict, les magistrats Raj Seebaluck et Darshana Gayan ont fait ressortir que la version de la plaignante était consistante et claire, malgré son penchant pour la bouteille. La cour n’a, de ce fait, eu aucun doute quant à la véracité de ses dires. Les magistrats ont ainsi jugé l’accusé coupable de viol. La sentence sera prononcée le 18 juillet.
« Mo enn dimoun malad. Mo ena problem leker ek lefwa. Mo suiv tretman lopital. Mo ena enn vie mama e enn frer ki pa travay. Mo demann lakour akord mwa enn faver », a plaidé Vedacharya Neerputh suite au jugement.
Dans sa version des faits livrée à la police, la plaignante avait déclaré que le jour fatidique, elle avait accompagné l’accusé et un autre homme dans une maison abandonnée à Roches-Noires pour consommer des boissons alcoolisées. Une chose qu’ils avaient l’habitude de faire. Le deuxième homme les a laissés aux alentours de 19 heures. L’accusé et la plaignante ont, quant à eux, continué à boire. La quinquagénaire affirme qu’elle était assise au sol et qu’elle ne pouvait pas se lever, car elle avait un handicap à une jambe.
C’est à ce moment-là que l’accusé a commencé à la caresser. Suite au refus de la femme, il l’a frappée à l’œil gauche. La plaignante souligne que l’accusé voulait avoir des relations sexuelles avec elle, mais qu’elle avait catégoriquement refusé.
Ne digérant pas ce refus, l’accusé a alors foncé sur la quinquagénaire. Il l’a immobilisée, avant de la violer malgré la résistance de cette dernière.
C’est à son retour à la maison qu’elle a raconté l’incident à son époux et a porté plainte à la police.
L’accusé avait, pour sa part, réfuté cette accusation de viol. Il avait affirmé que la quinquagénaire avait formulé une fausse accusation contre lui, car il avait refusé de lui prêter la somme de Rs 50 000.
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