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[COUP DE GUEULE ] Policiers dévoyés : le fléau de l’incivisme 

Ah, quelle surprise ! Dans certaines régions de notre cher pays, motos et véhicules sont garés n’importe où et n’importe comment, en toute impunité, piétinant joyeusement le Code de la route. Ce laisser-faire complique la vie des usagers et, pire encore, provoque des accidents. 

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Et devinez quoi ? Quelques membres de notre vaillante police, pourtant censés être des garants de la loi, ne lèvent même pas le petit doigt ! Pourquoi ? Eh bien, il y a une raison évidente à cela : ces quelques brebis galeuses sont des championnes de l’infraction routière. 

Comment ces policiers pourraient-ils punir ce qu’ils pratiquent quotidiennement ? Eux-mêmes garent leur véhicule personnel où bon leur semble, sans se soucier des règles. En d’autres termes, c’est « lalwa dan nou lamin ». Du coup, tout le monde suit le mouvement, créant ainsi une magnifique symphonie d’incivilités. 

Je ne fais malheureusement pas exception à cette tragédie nationale. Imaginez la scène : j’habite à deux pas d’un poste de police, et pourtant, hier encore, j’ai dû solliciter l’aide de mon voisin pour participer à un briefing de rédaction. 

Pourquoi ? Parce que ma voiture, qui n’avait rien demandé d’autre que de dormir paisiblement dans son propre garage, était coincée pendant presque une heure. La cause de ce blocage ? Un van stationné pendant presque une heure en plein sur une double ligne jaune, juste avant des feux de signalisation. 

Quelle ironie de vivre si près de ceux censés faire respecter la loi et de se retrouver paralysé par leur négligence ! Ce n’est hélas pas une situation exceptionnelle. C’est presque le quotidien. Une farce tragique où non seulement la loi est ridiculisée, mais où nous, citoyens honnêtes, sommes également les dindons de la farce. 

Voilà ce à quoi nous sommes réduits : quémander le droit élémentaire de circuler librement, pris au piège d’une anarchie routière tolérée voire encouragée par ces brebis galeuses qui devraient la combattre. 

Et ce n’est pas tout, chers lecteurs. Imaginez, juste à côté de la Cour suprême, ce sanctuaire censé incarner la justice, des voitures stationnées des heures durant sur des places payantes, sans le moindre coupon. 

Le Défi Plus avait souligné ce problème dans son édition du 15 juin 2024, mais la situation semble être restée figée dans un mauvais rêve. C’est comme si cette région n’était pas « dan radar » de la National Land and Transport Authority (NLTA) ni dans celui de la branche de la police « ki met sabo ». 

Ah, vous vous demandez sûrement ce que fait la haute hiérarchie policière face à ce fiasco. Ne porte-t-elle pas une part de responsabilité immense dans cette débâcle ? En tant que dirigeants, leur mission est d’incarner l’intégrité et d’assurer le bon fonctionnement de la force policière. Leur rôle est crucial : instaurer des normes strictes, exercer un contrôle rigoureux et appliquer des sanctions appropriées contre les infractions commises par leurs subordonnés. 

Pourtant, il semble que cette hiérarchie ait failli à sa tâche, soit par négligence, soit par complaisance. L’absence de contrôle rigoureux à chaque poste de police permet à certaines brebis galeuses de prospérer dans leur impunité. Cette inaction ou cette tolérance de la part des hauts responsables envoie un message désastreux. Lequel ? Celui qui dit que les comportements déviants peuvent être non seulement tolérés, mais aussi ignorés. 

Eh oui, les conséquences de cette mentalité défaillante des policiers dévoyés sont désastreuses. Lorsque ceux qui sont censés nous protéger deviennent les complices de l’incivisme, c’est la société tout entière qui en pâtit. 

La sécurité nationale ? Un mythe. Nos routes, au lieu d’être des artères vivantes, se transforment en véritables zones de non-droit. Les accidents se multiplient. Les vies sont mises en danger. Le chaos règne en maître absolu. 

Il est grand temps que la majorité des policiers, ceux qui exercent leur métier avec dévouement et intégrité, cessent d’être les complices des brebis galeuses en fermant les yeux sur leurs abus. Comment peut-on attendre des citoyens qu’ils respectent la loi quand ceux qui sont censés la faire respecter la bafouent sans vergogne ? 

Réveillez-vous ! La majorité des gardiens de la paix sans reproche doit se dresser contre ces fauteurs de troubles qui bafouent la loi, qui l’écrasent avec leurs bottes indifférentes. Nous, citoyens, sommes les otages de leur incompétence et de leur désinvolture. La sécurité nationale ? Elle est en danger, sacrifiée sur l’autel de l’incurie de quelques brebis galeuses. 

Quand la police elle-même devient le fléau, qui nous sauvera ? Il est urgent que nos forces de l’ordre se ressaisissent, qu’elles montrent l’exemple en incarnant le respect des règles et l’intégrité. Sans cela, nous sommes condamnés à vivre dans le désordre et la peur. La majorité exemplaire doit refuser de rester une complice silencieuse de ceux qui déshonorent l’uniforme. 

Il est impératif que la haute hiérarchie prenne des mesures immédiates et décisives pour rétablir l’ordre et la discipline au sein de la police. Il est essentiel de renforcer les contrôles internes et de garantir une supervision rigoureuse de chaque poste de police. 

Sans ces actions, la crédibilité de l’ensemble de la force policière continuera de s’effondrer, entraînant avec elle la confiance du public dans l’institution censée assurer sa sécurité. 
 

 

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