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[Coup de gueule] Assemblée nationale : cirque des motions et clowns d’exception 

Ah, la politique mauricienne, ce théâtre où les acteurs rivalisent d’ingéniosité pour surpasser les comédies les plus hilarantes ! La double motion de blâme en est la parfaite illustration. Pouf ! Une motion de blâme surgit, suivie d’une contre-motion… Du jamais-vu ? 

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La semaine dernière, Arvin Boolell a déposé une motion de blâme contre Adrien Duval. La raison ? Une accusation d’une gravité inouïe : le Speaker se mêlerait activement de politique. C’est un peu comme découvrir que les poissons nagent et que les politiciens mentent. 

« C’est à la demande de la population», proclame le leader de l’opposition avec la solennité d’un acteur shakespearien. « C’est prouvé que le Speaker fait de la politique politicaille. Il est aux côtés des candidats probables du MSM de la circonscription n° 6, Roshan Santokhee et Anjiv Ramdhany. Même s’il était invité, il devait rester loin de la mêlée politique », ajoute-t-il. 

Ah, la politique politicienne, ce marigot où même une invitation à un barbecue peut se transformer en complot machiavélique. Arvin Boolell rappelle aussi, non sans un soupçon de drama familial, que Xavier-Luc Duval, leader du PMSD, avait solennellement annoncé que son fils, Adrien Duval, s’était retiré de toutes les instances du parti pour devenir apolitique. Imaginez la scène : le père, déchiré, doit punir son fils comme on envoie au coin un enfant pris la main dans le pot de confiture. Shakespeare lui-même aurait applaudi. 

Mais attendez, l’intrigue se corse. Aujourd’hui, Xavier-Luc Duval, dans un acte de vengeance digne d’un roman de vendetta sicilienne, dépose à son tour une motion de blâme. Contre qui ? Arvin Boolell, l’auteur de la motion contre son fils ! Oui, vous avez bien entendu. Le feuilleton continue avec plus de rebondissements qu’une télénovela brésilienne. 

Dans un communiqué flamboyant, Xavier-Luc Duval s’exclame : « Mal conçue et mal présentée, la PNQ devient une source d’embarras pour l’opposition. C’était sans aucun doute le cas ce lundi après-midi où Arvin Boolell nous a paru confus, embrouillé et totalement à côté de la plaque. » Une critique acerbe à faire pâlir le leader de l’opposition plus qu’un fantôme sous un projecteur.


Et ce n’est pas tout. Xavier-Luc Duval continue, le couteau entre les dents : « Avec un salaire princier, une belle voiture de fonction, trois gardes du corps, une secrétaire, un messager et des jolis bureaux, Arvin Boolell doit absolument se ressaisir. Et c’est aussi son incapacité à résister aux demandes de Paul Bérenger et sa participation à la manifestation illégale et honteuse dans l’enceinte même du Parlement le jour de l’élection du Speaker qui m’a poussé à soumettre une motion de blâme historique contre le leader de l’opposition. » 

En vérité, cette motion de blâme semble davantage motivée par une vendetta personnelle que par une quête de justice éthique. ‘Tu veux dénigrer mon fils ? Je vais te dénigrer.’ On aurait presque envie de sortir les amuse-gueules pour assister à cette scène digne d’un film de Sergio Leone, mais avec moins de fusillades et plus de coups bas. 

Les Mauriciens méritent mieux que ce triste spectacle. Nos élus devraient peut-être se rappeler qu’ils sont là pour servir le peuple, et non pour se lancer dans des joutes verbales stériles. Laissons de côté ces enfantillages et concentrons-nous sur ce qui compte vraiment : le développement de notre pays et le bien-être de ses citoyens. 

Alors, messieurs, un peu de sérieux ! Vos électeurs n’attendent pas de vous un remake de « La Guerre des Rose », mais bien des actions concrètes et efficaces. Est-ce trop demander?

 

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