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Coup de feu mortel à Floréal : le policier Jevin Ramah purgera douze mois de prison

Le policier avait évoqué la thèse d’un accident.

Jevin Ramah, 33 ans, un policier, qui habite à Belle-Terre, a été condamné à douze mois de prison devant la cour intermédiaire. C’est après la mort de Seewajee Bhikoo, 52 ans, tué d’un coup de feu, tiré par l’arme de service du policier. Les deux hommes étaient sous l’influence de l’alcool. Le drame était survenu le 1er septembre 2019 devant la résidence du haut-commissaire indien à Floréal. 

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«Il n’avait aucune raison de retirer son revolver de son étui. Une personne raisonnable aurait fait preuve de la plus grande prudence et n’aurait pas manipulé le revolver », estime la magistrate Kesri Soochit. Pour elle, le policier a créé cette situation.  

Elle ajoute que l’accusé est un policier et qu’il est courant des « Police Standing Orders » sur le maniement des armes. Il ne s’est pas comporté comme une personne prudente et raisonnable.

Le policier Jevin Ramah avait tiré sur Seewajee Bhikoo. L’accusé avait son revolver sur lui et il pensait qu’il avait vidé l’arme. La victime et lui étaient dans une voiture et faisaient semblant de se tirer dessus. Lorsque l’accusé a appuyé sur la gâchette, une balle est partie et a touché Seewajee Bhikoo à la tête. 

L’autopsie a attribué la mort de ce dernier à une blessure par balle à la tête. 

Accident 

Jevin Ramah répondait, devant la cour intermédiaire, d’une accusation d’homicide involontaire par imprudence. L’accusation formelle avait été logée contre l’accusé par le directeur des poursuites publiques, le 16 mai 2022. Le policier est sous le coup d’une suspension depuis cet incident. Il a passé 234 jours en détention préventive. Il a plaidé coupable. 

Dans ses dépositions à la police, Jevin Ramah avait déclaré que le jour de l’incident, il s’était rendu au domicile de Seewajee Bhikoo, où ils avaient consommé de la bière. Ce dernier avait alors proposé à l’accusé de le déposer sur son lieu de travail. Le policier était posté comme sentinelle devant la résidence du haut-commissaire indien à Floréal.

Lors de son témoignage sous serment, Jevin Ramah a dit qu’il regrettait ce qui s’était passé. Il a reconnu qu’il avait fait une grave erreur. Selon lui, s’il n’avait pas consommé de l’alcool, cet incident ne se serait pas produit. Il a présenté des excuses au tribunal et à la famille de Seewajee Bhikoo. 

« Je n’avais nullement l’intention de faire du mal à mon ami. C’est une blague qui s’est transformée en un malheureux accident », a-t-il déclaré. 

  • salon

     

 

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