Live News

Coup d’accélérateur aux dossiers : non-port du masque, les contrevenants traduits directement en cour

La police a choisi de ne pas faire de compromis sur le respect des gestes barrières.

Les policiers mettent les bouchées doubles afin de compléter les enquêtes relatives au non-respect du confinement et non-port du masque. Pour activer les choses, les autorités ont pris la décision de traduire les contrevenants devant la justice sans avoir recours au bureau du Directeur des poursuites publiques (DPP). Des arrangements ont été effectués en ce sens par la police auprès du DPP. 

Publicité

Le bureau du DPP ne sera pas sollicité afin de donner son point de vue dans les dossiers entourant les infractions commises durant la quarantaine, à savoir le non-respect du confinement et le non-port des masques. La raison ? Les autorités veulent donner un coup d’accélérateur aux dossiers.

Solliciter l’avis du DPP, fait-on comprendre, nécessite du temps. Les premiers dossiers qui ont été travaillés concernent ceux qui ont été verbalisés pour non-port du masque. Un délit qualifié de ‘misdemeanour’ en vertu du ‘Criminal Code’ et passible d’une amende maximale de Rs 500 000, et, ou de 5 ans d’emprisonnement, tout comme le non-respect du confinement ou l’attroupement, entre autres. 

Bouchées doubles

Les autorités, selon nos renseignements, veulent à tout prix sanctionner au plus vite ceux qui ont fait fi de la loi durant la période de confinement. D’où le fait que les contrevenants sont traduits en Cour de district. Une centaine de personnes sont concernées jusqu’ici. « Le DPP n’est pas sollicité pour statuer s’il y a matière à poursuite quand il s’agit de délits où les enquêteurs de la police peuvent traduire les contrevenants devant la justice », fait ressortir une source policière. Le délit commis, indique notre source, figurera ainsi dans le certificat de moralité du contrevenant. 

« Les enquêteurs de chaque division mettent les bouchées doubles en vue de boucler les dossiers », avance un haut gradé basé au bureau du commissaire de police. Selon notre interlocuteur, le plus fort taux de contraventions concerne les personnes qui n’ont pas respecté le confinement « Mais les enquêteurs sont en train de juger quels sont les cas où il y a matière à poursuite ou pas », souligne notre source. D’autres individus qui ne portaient pas leurs masques ou ne les portaient pas de manière adéquate (comme, par exemple, en dessous du nez ou sur le menton) ont été verbalisés. 

Le DCP Krishna Jhugroo, qui a été contacté, souligne une fois de plus que « la police ne va pas laisser traîner aucun dossier » et que tous les enquêteurs basés dans toutes les divisions du pays sont sur la brèche. « Une centaine d’individus ont été envoyés dans les diverses Cours de district, car les délits commis sont qualifiés de ‘misdemeanour’, donc nul besoin de solliciter le DPP », déclare le DCP Krishna Jhugroo au Défi Quotidien.

La loi est, toutefois, très sévère pour ceux qui enfreignent les règlements sanitaires et le confinement. Depuis le 1er avril 2020, tout individu qui ne porte pas de masque risque une amende de Rs 500 000 et, ou, de 5 ans d’emprisonnement. Le montant de l’amende était de Rs 50 000 et le terme d’emprisonnement était de 2 ans avant le 1er avril. Cela concerne les individus qui ne respectent pas le confinement et s’adonnent au vagabondage. 
 

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !