Le récidiviste Salim Roodur a écopé de trois ans de prison en cour intermédiaire, le jeudi 9 mai, pour corruption. Cela 15 ans après les faits.
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Salim Roodur, connu pour ses nombreuses frasques, répond de six accusations de « corruption of agent », en vertu de l’article 16(2) de la Prevention of Corruption Act 2002. Il a plaidé non coupable.
L’Independent Commission Against Corruption (Icac) reprochait à Salim Roodur d’avoir soudoyé un Lease Manager d’une compagnie. Cela pour que ce dernier soumette un rapport d’évaluation en sa faveur au Credit Sanction Committee pour qu’une demande de prêt soit approuvée pour l’achat de plusieurs voitures.
Les délits ont été commis le 27 octobre et le 17 décembre 2004, le 12 août, le 18 août, le 11 novembre et le 17 novembre 2005. Au total, Salim Roodur aurait remis à l’officier une somme de Rs 805 000.
Le récidiviste avait été jugé coupable de corruption, le 2 mai 2019. La magistrate Meenakshi Gayan-Jaulimsing avait souligné que l’accusé a fait des aveux dans ses dépositions à la police. Et qu’il a maintenu la véracité de ses dires. De fait, Salim Roodur a confirmé avoir donné de l’argent à l’officier qui a approuvé son prêt.
«Casier judiciaire»
La cour a aussi noté que Salim Roodur était pleinement conscient qu’il ne détenait pas les documents nécessaires pour demander un prêt. La cour a statué que Salim Roodur s’est livré à des transactions illégales pour convaincre la compagnie sur sa capacité de remboursement.
À l’énoncé de la sentence, la cour note que Salim Roodur a un long casier judiciaire. Selon la magistrate Meenakshi Gayan –Jaulimsing, le prévenu n’a jamais voulu faire reprendre sa vie en main. Elle est donc d’avis qu’une peine d’emprisonnement est justifiée dans son cas, cela en dépit du fait que l’accusé ait présenté, le jeudi 9 mai, des excuses à la cour.
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