Tous les recrutements dans les corps paraétatiques devront se faire avec l’approbation du conseil d’administration de l’organisme concerné. Cela concerne aussi l’augmentation salariale.
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C’est au conseil d’administration d’un corps paraétatique de décider des recrutements au sein de l’organisme et des ajustements salariaux. C’est ce que souligne Soopramanien Kandasamy Pather, Senior Chief Executive (SCE) du ministère de la Fonction publique, dans une circulaire adressée à tous les ministères et chefs de département. Il demande à ceux qui siègent sur le conseil d’administration d’étudier la section 5 de la circulaire adressée en 2013.
Pour les corps paraétatiques, l’approbation des ‘schemes of service’ incombe au conseil respectif qui, conformément à la loi, est responsable du recrutement et de la promotion du personnel selon les modalités que le conseil aura approuvées. Les organismes sont priés de suivre les procédures à la lettre, y compris pour les salaires et les postes.
Malgré cela, le ministère de la Fonction publique reçoit toujours des correspondances qui réclament son approbation pour des postes dans les corps parapublics. Soopramanien Kandasamy Pather leur a fait comprendre que toutes les décisions doivent être examinées et approuvées par le département des ressources humaines du ministère de tutelle du corps paraétatique. « C’est après avoir obtenu l’aval du ministère que le ‘scheme of service’ sera renvoyé à l’organisme pour l’approbation du conseil d’administration. C’est uniquement dans des cas complexes que le ministère de la Fonction publique doit être sollicité », explique-t-il.
Narendranath Gopee, président de la Federation of Civil Service and Other Unions (FCSOU), estime que c’est une mauvaise pratique. « Les corps paraétatiques n’ont été créés que pour y placer les représentants des politiciens. Tous les conseils d’administration de ces corps sont indépendants. Il y a eu des recrutements qu’on n’espérait pas voir le jour. Ceux qui ont des affinités politiques qui les ont décrochés. » Le syndicaliste insiste que le gouvernement doit reprendre contrôle de ces organismes.
Le président de la FCSOU souligne également que le dernier rapport du Pay Research Bureau (PRB) a accusé un retard en raison de ces corps paraétatiques. « Il n’y avait pas suffisamment de membres dans certains corps et c’est la raison principale de ce retard », déplore-t-il. « Il importe d’instaurer une Parastatal Service Commission qui assumera le recrutement et la promotion, tel la Public Service Commission. »
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