COP21: Ameenah Gurib-Fakim en faveur d’un accord légal

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"5157","attributes":{"class":"media-image wp-image-8596","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"400","height":"652","alt":"Ameenah Gurib-Fakim"}}]] La présidente de la République de Maurice, Ameenah Gurib-Fakim

</div> Ameenah Gurib-Fakim a énuméré sur une liste de propositions visant à intensifier la lutte en faveur de l’environnement. L’équité entre les pays, la mobilisation  davantage de ressources financières et l’utilisation des outils technologiques parmi les pays Small Island Developing States (SIDS) et les pays africains figurent parmi les mesures énoncées par Ameenah Gurib-Fakim durant son intervention. Elle n’a par ailleurs pas manqué de faire ressortir que d’ici à 2030, le changement climatique pourrait plonger plusieurs personnes dans la pauvreté. Les Africains, selon elle, pourraient être les plus touchés. « Cela, malgré le fait que les pays africains ne sont pas de grands producteurs de gaz à effet de serre », a-t-elle souligné. Concernant la situation à Maurice, la présidente a indiqué que les prévisions au niveau du changement climatique ne sont nullement réjouissantes. Ameenah Gurib-Fakim a aussi attiré l’attention sur le fait que Maurice a pris l’engagement de réduire ses émissions de gaz par 30 % d’ici à 2030. Cela témoigne, selon elle, de l’engagement du pays dans ce combat écologique. Ainsi pour la présidente Gurib-Fakim, l’heure est grave. « Time is not on our side », dit-elle, en insistant qu’il faut agir de manière collective.