Une délégation botswanaise, dirigée par le ministre de l’Investissement Vincent T. Seretse, est à Maurice. Le but de cette visite : créer une commission mixte afin de permettre l’exploitation d’opportunités d’affaires entre les deux pays.
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«Nous avons un manque d’investissements privés dans notre économie. C’est pourquoi nous avons fait le déplacement à Maurice pour encourager les investisseurs d’ici à exploiter les potentiels dans notre pays. » C’est ce qu’a déclaré le ministre botswanais de l’Investissement, du Commerce et de l’Industrie Vincent T.Seretse, le lundi 28 novembre, au siège du ministère des Affaires étrangères. Pour cette visite, il est accompagné d’officiers de leur agence de promotion des investissements. Ils rencontreront leurs homologues mauriciens pour identifier les pistes d’investissements dans les deux pays.
Pour Vishnu Lutchmeenaraidoo, le ministre mauricien des Affaires étrangères, le taux de croissance à Maurice ne suffit à en faire un pays développé. Il est donc nécessaire, selon lui, de redéfinir la stratégie économique du pays. « Nous sommes en train de développer des relations bilatérales importantes avec l’Afrique. C’est dans cette perspective que nous avons reçu la délégation botswanaise. Notre but est de créer une commission mixte bilatérale. Cela permettra chaque année aux représentants des deux pays de se réunir pour discuter des opportunités d’affaires », a-t-il expliqué. La même démarche se fera avec le Kenya, l’Éthiopie et le Ghana.
Le chef de la diplomatie mauricienne souligne que le Botswana recherche des professionnels. « Dans les semaines à venir, un certain nombre de médecins mauriciens iront travailler au Botswana. Nous souhaitons devenir une puissance régionale et le partenaire prioritaire de l’Afrique. Cependant, on ne peut être présent dans tous les pays africains. De fait, nous souhaitons développer une nouvelle diplomatie économique du pays », a-t-il ajouté. Un consultant australien sera à Maurice fin décembre pour redéfinir la structure du ministère des Affaires étrangères. Huit conseillers en matière économique seront recrutés et placés dans les ambassades.
Le ministre Lutchmeenaidoo a fait ressortir qu’il a discuté avec les délégués botswanais de l’opportunité d’importer du diamant brut. « Nous comptons transformer ces diamants avant de les réexporter vers les pays de la région. L’objectif est de faire de Maurice un Diamond Hub et ce, à travers la zone industrielle de Rose-Belle. Le secteur du diamant est un secteur contrôlé par le gouvernement botswanais. L’accord sera établi d’État à État. »
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