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Convocation de Bhadain : le judiciaire n'a pas tranché, affirme l'Icac

« Contrairement aux dires de Me Roshi Bhadain, le judiciaire n’a pas tranché et aucune injonction empêchant l’Icac de poursuivre son enquête n’a été émise par la Cour ». C’est ce qu’indique la commission anticorruption dans un communiqué émis ce mercredi après-midi, 19 avril. Elle réagit aux propos de l’ex-ministre de la Bonne gouvernance, Roshi Bhadain. À sa sortie de la Cour suprême ce mercredi après-midi, le leader du Reform Party avait affirmé qu’aucun mandat d’arrêt n’avait été émis contre lui.

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En vertu de l’article 81 de la PoCA, l’Icac dit vouloir apporter « les précisions suivantes ».

1.      Contrairement aux dires de Me Roshi Bhadain, le judiciaire n’a pas tranché et aucune injonction empêchant l’Icac de poursuivre son enquête n’a été émise par la Cour.
 
2.      À aucun moment l’Icac a mentionné de « mandat d’arrêt », document délivré par la Cour, contre Me Bhadain. Le représentant du CP posté à l'Icac était en possession d’un "arrest order" du Commissaire de Police, conformément à la circulaire du CP à ses officiers postés à l’Icac. Dans le cas présent, cet ordre a été émis après que le CP fut satisfait de "reasonable suspicion" contre Me Badhain.

3.      La Commission estime que Me Badhain s’embarque dans des « delaying tactics » afin d’éviter d’être confronté aux preuves contre lui dans l’enquête en question, qui est à un stade avancé.

4.      Me Badhain s’embarque dans des spéculations afin de prêter des desseins politiques à la Commission. Or l’enquête le concernant et celle à laquelle il fait référence font partie d'environ 300 autres enquêtes courantes sur lesquelles les enquêteurs de l’ICAC travaillent en ce moment, conformément aux provisions des sections 46 et 47 du PoCA, de manière indépendante, impartiale, équitable et dans l'intérêt public.

Il convient de noter que le leader du Reform Party a déposé une injonction à la Cour suprême ce mercredi après-midi pour contester sa convocation devant l’Icac. Roshi Bhadain demande à la Cour suprême d'émettre un ordre intérimaire pour empêcher l'Icac de poursuivre son interrogatoire, qu'il estime illégal. Il demande également à la Cour suprême d'empêcher le commissaire de police de l'arrêter « en attendant l'avis du DPP ».

Le représentant du Commissaire de Police s’est engagé en Cour suprême à ne pas arrêter Roshi Bhadain sans l’avis du bureau du DPP.

 

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