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Controverse - Sesungkur : «Seedhyan voulait un prêt de Rs 1,5 M»

Sudhir Sesungkur a été confronté en direct à Jeetundrasingh Seedhyan, l’époux de l’enseignante qui l’accuse de « harcèlement sexuel ». Le ministre de la Bonne gouvernance était l’invité du Grand Journal sur Radio Plus, mardi.

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Invité à s’expliquer sur les allégations entourant une proposition faite à l’époux de l’enseignante qui l’accuse de « harcèlement » pour clore l’affaire, Sudhir Sesungkur a nié en bloc. Il explique qu’avant l’éclatement du « scandale », l’époux de cette habitante de Flacq avait été pressenti pour siéger sur un conseil d’administration au ministère des Services financiers. Il a expliqué que la nomination de l’époux remonte au mois d’avril 2017, bien avant que n’éclate l’affaire de « harcèlement sexuel ».

À une question d’Eshan Dinally, Sudhir Sesungkur dit souhaiter un early trial, car sa réputation en a pris un sale coup. Il n’a pas voulu se prononcer davantage sur le sujet, soutenant que l’enquête de la Commission anticorruption est en cours. « Ce sera au public de tirer ses conclusions sur cette affaire. J’ai tout dit dans ma plainte. »  Le ministre dit avoir reçu une demande d’emprunt de Rs 1,5 M de l’époux de cette femme, en 2014. Il affirme n’avoir jamais répondu à cette demande. Selon Sudhir Sesungkur, une campagne de zet labou est menée contre sa personne, depuis que Navin Ramgoolam a commencé ses apparitions dans la circonscription n°10, cette année. Jeetendrasingh Seedhyan est intervenu en direct, lors de cette émission. Il a allégué qu’il a eu des appels des préposés du ministère, pour qu’il siége au sein d’un board. Un moyen, selon lui, pour qu’il n’aille pas de l’avant avec l’affaire impliquant son épouse. Il soutient avoir été à l’Icac, mardi dans le cadre de ce dossier.

Le ministre de la Bonne gouvernance se dit victime « d’une machination politique » de l’opposition. «  Zot bizin pare a tou », a-t-il lancé en mise en garde.  Pour lui, « ces palabres sont des  ‘side-issues’ il faut se concentrer sur les fundamentals » Sudhir Sesungkur s’est exprimé sur les sextos de son colistier Kalyan Tarolah. « Le Premier ministre ne tolérera pas de tels actes, mais il faut attendre les conclusions de l’enquête policière et déterminer la véracité de ces messages. Mo pa krwar madam bizin fer koumsa pou gayn travay », a-t-il dit. Le ministre a ajouté que les personnalités politiques sont à risques, car ils côtoient toutes sortes d’individus.

Confronté à l’affaire Bashir Jahangeer, le ministre Sesungkur a répliqué que « la politique dans le pays a tout le temps été dynamique ». « Dans aucun pays, la politique ne marche à merveille », a-t-il dit.

Invité à justifier les « bourdes successives » des membres de la majorité,  le ministre n’a pas hésité à défendre ses collègues. Idem pour le leader du MSM, expliquant que ce dernier n’a aucun moyen de déterminer la personnalité réelle de ses candidats. Concernant la moralisation de la politique dans le pays il a estimé : « Ki tes enn leader kapav fer ? Bizin pran enn pret fer interview ? » a lancé le ministre, ironique.

Sur les allégations contre le PPS Tarolah, qui serait une aubaine pour Navin Ramgoolam, Sudhir Sesungkur a laissé entendre : « Ramgoolam so astrolog finn dir li pa poz dan nimero 5, al poz kot so papa finn ne ». Le ministre dit ne pas craindre Navin Ramgoolam dans sa circonscription.  

Sudhir Sesungkur se dit en faveur d’un code de conduite parlementaire.  « Il faut trouver le moyen d’améliorer le système. » Cependant, il n’a pas pipé mot sur la décision du gouvernement d’aligner un candidat à la partielle du n°18 et a soutenu qu’il aura une suprise. Il devra cependant pas dévoiler la stratégie du gouvernement.

 

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