Kusraj Luchigadoo a nié toute implication avec une récente importation de deux colis de 1,2 et 1,3 kilos de drogue. C’était lors de son interrogatoire dans l’après-midi du lundi 14 mai, au QG de l’Anti Drug and Smuggling Unit (Adsu). Ce mécanicien de 35 ans avait été arrêté dans la soirée du vendredi 30 mars alors qu’il préparait de la drogue de synthèse dans un laboratoire clandestin à Triolet.
Le prévenu a fourni un alibi qui tend à prouver qu’il se trouvait en compagnie d’une amie dans un village du Nord dans la nuit du 27 février. Soit au moment où la brigade antidrogue avait déclenché une opération de controlled delivery dans la région de Réduit. Selon l’Adsu, Kusraj Luchigadoo était bel et bien présent sur les lieux et c’est lui qui devait réceptionner les deux colis.
Le suspect a été appelé à fournir des précisions sur son emploi du temps ce fameux soir. Il a été soumis à un feu de questions en présence de ses hommes de loi, Mes Segaren Veeramundar et Yash Bhadain. Kusraj Luchigadoo a montré aux enquêteurs un selfie de lui en compagnie d’une femme avec, en arrière-plan, une horloge indiquant l’heure à laquelle le cliché aurait été pris.
Les officiers de l’Adsu ont demandé au suspect de faire les arrangements nécessaires pour que l’appareil photo leur soit remis. Celui-ci sera soumis à des analyses. En revanche, le prévenu n’a pas été en mesure de dire quels vêtements il portait lors de sa rencontre avec son amie. Il n’a pas pu non plus détailler ceux que cette dernière portait.
Toujours dans le sillage de cette enquête, l’Adsu a récupéré un document manuscrit ayant trait à la provenance de la somme de Rs 301 000 retrouvée lors d’une perquisition à Triolet. C’est cette perquisition qui avait permis l’arrestation du suspect.
Dans la journée du lundi 14 mai, Kusraj Luchigadoo a de nouveau été présenté devant la justice pour les procédures de sa remise en liberté conditionnelle et des accusations provisoires à être retenues contre lui. Il a ensuite été reconduit en cellule policière. Kusraj Luchigadoo est également défendu par Yanila Moonshiram et Me Shakeel Mohamed.
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