Contrefaçon de billets de banque : des fausses coupures de Rs100, Rs 200 et Rs 500 en circulation

Des faux billets de banque sont actuellement en circulation dans le pays. De janvier à mai, 12 cas de fausses coupures ont été rapportés à la police. Le dernier cas remonte à vendredi dernier où un pompiste travaillant dans la région de L’Espérance Trébuchet, dit avoir reçu un billet de Rs 500 d’un client.

Les diverses divisions de la police criminelle (Criminal Investigation Department) enquêtent pour faire la lumière sur la provenance des faux billets de banque. Depuis le début de l’année, une douzaine de cas  de contrefaçon de coupures de 100, 200 et 500 roupies mauriciennes ont été signalés à la police.

Contacté au téléphone, la cellule de presse de la police a fait savoir que « des descentes ont eu lieu dans divers localités du pays et que des investigations sont en cours en vue de faire la lumière sur l’origine de ces faux billets de banque ». Mais peut-on parler de réseau ?

« Pour le moment, il n’y a aucun élément d’information qui peut nous amener à croire en l’existence d’un tel réseau. Les cas répertoriés  sont rapportés aux divers postes de police du pays », avance la cellule de presse de la police. Les autorités policières appellent toutefois à la « vigilance » de la part des membres du public. Surtout lorsqu’ils se trouvent en présence des grosses coupures.

Les commerçants sont eux priés d’en faire autant. Un faux billet de banque peut être reconnu soit par le papier utilisé, sa dimension ou encore par l’absence du ‘earmark’ sur le côté droit.

La loi est sévère sur la contrefaçon des billets de banque. En vertu de l’article 42 de la ‘Bank of Mauritius Act’, tout individu trouvé en la possession de faux billets et ne pouvant expliquer sa provenance est susceptible d’être arrêté et son domicile perquisitionné.

Les contrevenants sont passibles d’une amende suivie d’une peine d’emprisonnement dépendant de la gravité du délit. « Le trafic de fausse monnaie affecte tout le système monétaire d’un pays. La contrefaçon a également tendance à favoriser le trafic d’armes et de drogues et aussi du  blanchiment d’argent », avance une source policière.