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Contrefaçon : Adidas réclame Rs 500000 de dommages à un Quatrebornais

La multinationale allemande Adidas a logé un procès devant la Cour suprême contre un commerçant de Quatre-Bornes. Elle l’accuse d’avoir contrefait sa fameuse marque aux trois bandes.

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La firme allemande Adidas AG, l’un des équipementiers sportifs les plus connus au monde, a saisi la chambre commerciale de la Cour suprême d’une action en civile contre un commerçant de Quatre-Bornes. Le représentant de la marque aux trois bandes accuse le commerçant d’avoir importé à Maurice 46 T-shirts arborant le logo de sa marque, mais qui seraient, en fait, des contrefaçons.

Dans une plainte rédigée par l’avoué Pazany Thandarayan, Adidas AG et Adidas International Marketing B.V, le propriétaire enregistré de la marque, réclament Rs 500 000 de dommages. Les deux firmes demandent à la Cour d’ordonner la destruction des vêtements contrefaits.

Destruction réclamée

La Mauritius Revenue Authority (MRA) est citée comme codéfendeur dans l’affaire. Les deux compagnies internationales demandent à la chambre commerciale d’émettre une injonction interdisant au commerçant de prendre possession des T-shirts et de déclarer que ces produits violent les droits de la firme allemande. Le procès sera appelé le 7 septembre.

L’affaire est partie d’une saisie effectuée par les services douaniers, le 2 mai. Il s’agit d’une cargaison de T-shirts, importée par un commerçant de Quatre-Bornes. Le représentant local de la multinationale, Geroudis Management Services Ltd, est aussitôt informé de la saisie.

Une inspection des produits révèle que les T-shirts en question arborent des logos similaires à ceux des produits originaux d’Adidas, mais qu’ils sont, en fait, des contrefaçons. Or, soutient la marque allemande, elle n’a jamais autorisé le commerçant mauricien à importer ou encore à exploiter la marque déposée. Les T-shirts sont actuellement retenus par la MRA, qui regroupe le service des douanes.

Adidas AG et la société Adidas International Marketing B.V font valoir, dans leur plainte, que le commerçant a enfreint ses droits sous le Patents, Industrial Design and Trademarks Act de 2002 et ses droits sous le Prevention of Unfair Pratices (Industrial Property Rights) Act de 2002. D’où la décision d’Adidas de poursuivre le commerçant.

 

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