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Contrebande de médicaments : des amendements à la loi réclamés 

Le trafic de médicaments a été commenté lors de l’émission Au Cœur de l’Info, sur Radio Plus. Pour divers intervenants, il est temps de prendre le taureau par les cornes.

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Une nouvelle législation. C’est ce qui a été réclamée par les intervenants qui se sont exprimés sur le trafic de médicaments et de psychotropes lors de l’émission Au Cœur de l’Info, présentée par Ruth Rajaysur et Patrick Hilbert, sur Radio Plus, le lundi 20 septembre 2021. 

Sam Lauthan, ancien ministre et ancien membre de la commission d’enquête sur la drogue, Siddick Khodabaccus président de l’Union des pharmaciens et de la Small & Medium Pharmaceutical Importers Association, et Suttyhudeo Tengur, président de l’Association pour la protection de l’environnement et des consommateurs (Apec), ont tous plaidé pour de nouvelles législations. L’actuelle Pharmacy Act, selon eux, « ne répond plus aux réalités de 2021 ». 

L’ancien assesseur de la commission d’enquête sur la drogue a, lors de son intervention, insisté sur le fait que les individus impliqués dans le trafic de produits illicites sont toujours en train de chercher la moindre faille dans les différentes législations du pays et n’hésitent pas à l’exploiter. D’où la raison pour laquelle il est important pour que les autorités mettent constamment les textes de loi existantes à jour.

Siddick Khodabaccus a, lui, fait ressortir qu’il « ne faut tout de même pas mettre toutes les pharmacies dans le même panier ». Il a avancé que plusieurs investisseurs, qui ne connaissent rien au monde pharmaceutique, sont propriétaires de pharmacie et que ces personnes sont surtout motivées par le profit. « Ainsi, afin d’éviter de se retrouver dans des situations illicites, il est important pour qu’un acteur principal d’une pharmacie reste quelqu’un qui de qualifié dans le monde pharmaceutique », a-t-il insisté. 

Quant à Suttyhudeo Tengur, il dira qu’il est « important » que les autorités s’assurent à ce que les lois soient bien implémentées. « La loi existante fait provision pour que les inspecteurs aient un rôle important à jouer. Si ces inspecteurs ne parviennent pas à bien faire leur travail au niveau de quelque 300 pharmacies, ki zot rol ?  s’est-il demandé. 

Pour le président de l’Apec, le trafic de médicaments est tellement important que cela représente, selon lui, « une économie parallèle qui pèse des milliards de roupies ». 

Krishna Bucktowar, directeur des pharmacies au ministère de la Santé, a, pour sa part, affirmé que « les critiques des différents intervenants ne sont pas justes », car les cas qui ont récemment été mis en lumière ne veulent pas nécessairement dire qu’il s’agit d’une situation générale. « Le ministère fait beaucoup d’effort et nous pouvons assurer que les coupables seront sévèrement sanctionnés », dit-il.

 

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