Alors que tous s’apprêtent à accueillir la nouvelle année, Vayuna, qui dit avoir été contrainte à la démission, se fait un sang d’encre en essayant d’imaginer ce que lui réserve 2017. Cette habitante de Pamplemousses de 26 ans souhaite, néanmoins, être rémunérée pour les sept jours durant lesquels elle a travaillé début décembre.
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Durant un an, Vayuna a exercé comme vendeuse dans un magasin situé à la rue Rémy Ollier, à Port-Louis. Elle avoue avoir pris ses cliques et ses claques le mercredi 7 décembre. « La responsable des lieux m’a contrainte à partir, après que j’ai cru bon de lui exposer un problème persistant. Le fils du patron me menait la vie dure. Ses critiques à longueur de journée se sont transformées en véritables actes de harcèlement. Cela fait des mois que j’endure en silence ses paroles blessantes », déclare-t-elle.
Mère célibataire, Vayuna a pris son mal en patience durant un an. « Je paie la garderie pour mon fils à Rs 2 800. Je suis séparée de mon mari et il ne nous donne rien. Mon travail me permettait d’élever mon fils, mais ce harcèlement quotidien était devenu insupportable. J’ai cru bien faire en parlant de ce problème à la patronne, qui est la mère de mon harceleur. Malheureusement, elle n’a rien voulu entendre. Elle a refusé d’admettre les torts de son fils. Car il faut savoir que je ne suis pas la seule employée du magasin à se plaindre du comportement de ce dernier », lâche-t-elle.
Pour évacuer le problème, la patronne aurait donc demandé à Vayuna de partir. Depuis, la jeune femme espère être payée pour les sept jours durant lesquels elle a travaillé début décembre.
Bientôt payée
Le Défi Quotidien a téléphoné à la patronne du magasin. Cette dernière déplore le comportement de son ex-employée. « Nous avons toujours été compréhensifs à son égard, en tolérant ses absences récurrentes. Elle ne peut, cependant, pas faire la pluie et le beau temps en décidant avec qui elle souhaite travailler. Si mon fils lui fait des critiques, c’est parce qu’elle ne fait pas son travail correctement. Sinon pour quelles raisons doit-on la rappeler à l’ordre ? » La patronne a, toutefois, accepté de payer Vayuna pour les sept jours de travail. Rendez-vous a été pris pour que la jeune femme puisse récupérer son argent.
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