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Consumer Protection Unit : elle dénonce les travaux de l’entrepreneur

Ruxana Ruxana dit ne pas avoir demandé ce genre de travaux et demande que tout soit refait selon sa demande.

Ruxana, habitante de Vale, est en conflit avec l’entrepreneur qu’elle avait engagé pour des travaux de rénovation de sa maison. Ils étaient tombés d’accord sur des travaux d’un million de roupies sur une durée d’un mois. Ruxana se dit mécontente du travail accompli.

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« Les négociations ont démarré en avril 2018, explique la veuve. Nous étions convenus de refaire le carrelage, les installations électriques, la plomberie, entre autres travaux essentiels. » Un acompte de Rs 800 000 a été réglé à l’entrepreneur, en trois tranches.
C’est à son retour du Botswana que la veuve constate que les travaux n’ont pas été effectués comme convenu avec l’entrepreneur.

« Très insatisfaite,  j’ai fait part de mon mécontentement à ce monsieur et je lui ai demandé de refaire les travaux comme je les avais souhaités au départ. Il a exigé le paiement de la dernière tranche de Rs 200 000 et a promis d’achever les travaux par la suite », fulmine la dame. Ruxana explique que depuis la mort de son époux, elle s’occupe seule de la maison, car ses enfants ne résident pas à Maurice. « J’ai consigné une plainte à la police, mais cela n’a pas fait avancer les choses. Je ne sais plus quoi faire » dit-elle.

Interrogé, l’entrepreneur en question explique à notre rédaction qu’il ne complètera pas les travaux chez cette cliente. « Elle a insulté ma famille et moi-même. Je ne tolère pas ce genre d’attitude. Je ne compte pas terminer son travail. Je ne veux même pas exiger le paiement des Rs 200 000 qu’elle me doit selon notre accord», dit le monsieur, très remonté. Il ajoute avoir accepté d’entreprendre les travaux de Ruxana, car « j’ai longtemps été sollicité par son défunt mari pour des travaux de construction ».

Et de préciser: « Il y a un problème d’appréciation entre Ruxana et sa fille. Tantôt sa fille m’ordonne de faire des travaux d’une façon, tantôt la mère me dit de faire autrement ! C’est un cafouillage total. C’est impossible de travailler ainsi », proteste-t-il. Ce que propose l’entrepreneur à Ruxana : «Qu’elle demande à un expert d’évaluer les travaux réalisés dans sa maison. Je lui rembourserais la différence, si besoin est, car le coût des travaux dépasse largement ce qu’elle m’a payé. » Sollicitée, Amrita Guness, responsable de communication à la Consumer Protection Unit, explique que « c’est de l’irresponsabilité de la part de Ruxana de laisser ce genre de travaux et de quitter le pays. Elle a réglé à trois reprises de fortes sommes, mais alors qu’on est arrivé à deux-tiers des travaux, voilà qu’elle exprime son mécontentement ».

Ruxana est invitée à enregistrer une plainte formelle auprès de la CPU. « Nous vérifierons le contrat établi entre les parties. Il faudra déterminer de quels services la dame n’est pas satisfaite. Ce n’est pas un cas de ‘misleading’, mais de désaccord sur le service que reçoit le consommateur. La CPU est là pour assurer la protection des consommateurs. Il s’avère que le dossier de Ruxana ne tombe pas sous notre juridiction et nous allons la canaliser vers l’instance concernée », conclut-elle.

 

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