Consommation - prix : des hausses à prévoir pour les légumes filants 

Dans les semaines à venir, les Mauriciens devront s’attendre à une augmentation du prix de certains légumes, notamment les légumes filants, selon Small Planters Association. Ces hausses sont attribuées à la saison hivernale et à la fin de cycle de certaines cultures.

Alors que l’hiver s’installe peu à peu, il faut s’attendre à voir grimper les prix des légumes filants dans les marchés. Parmi les légumes les plus touchés, les légumes filants comme la calebasse, la luffa (pipangaye) et la margose. Le volume mis en vente baissera. « En hiver, les légumes filants ont du mal à pousser, ce qui affecte la production », explique Kailash Ramdhary, porte-parole de la Small Planters Association. Il estime que la baisse de la production pourrait atteindre 25 % à 35 %, ce qui entraînera une hausse des prix. Toutefois, il se veut rassurant. Bien qu’une augmentation soit attendue, les prix resteront dans une fourchette raisonnable. 

Kailash Ramdhary explique que les récentes intempéries ont accentué les difficultés rencontrées par les planteurs. Dubreuil, Mare-Longue, Belle-Mare, Lallmatie et Bon-Accueil dans l’est et le centre, ainsi que Bel-Ombre, Baie-du-Cap et Plaine-Magnien dans le sud, ont été particulièrement affectées par les fortes averses. Ces précipitations, dit-il, ont détérioré certaines cultures et ont contribué à l’augmentation des prix.

Pluies bénéfiques dans le Nord

En revanche, dans le nord du pays, les planteurs soutiennent que les pluies ont été bénéfiques. Et l’autorisation d’irriguer dans cette région a donné lieu à des récoltes favorables, notamment pour la pomme d’amour. Résultat : une baisse notable des prix de ce légume, qui oscillent désormais de Rs 75 à Rs 100 le kilo, contre Rs 90 à Rs 125 il y a un mois à peine.

Kailash Ramdhary indique que, de manière générale, le prix des légumes devrait rester relativement stable dans les semaines à venir. Mais les légumes filants feront exception à cette tendance en raison de la baisse attendue de la production. Il rappelle que la fin de cycle de certaines cultures contribue également à une rareté temporaire sur le marché, ce qui engendre une hausse des prix.