Consommation : le prix de la pomme d’amour chute à Rs 110 le demi-kilo

En cette période de transition de l’été à l’hiver, les prix des légumes et des fruits commencent à être abordables. Les prix chuteront de façon significative dans les prochaines semaines, selon Kreepalloo Sunghoon, secrétaire de la Small Planters Association. Pour l’instant, il y aura toujours une légère hausse de 5 à 10 %, qui perdurera dans les prochains jours. Ce n’est qu’à fin mai que les prix baisseront car la production de légumes retournera à la normale avec la saison propice.

Tel est le cas de la pomme d’amour. Pour le mois d’avril, ce légume s’élevait à Rs 175 et Rs 150 le demi-kilo pour la pomme d’amour de dimension moyenne. Le prix actuel est de Rs 110 à Rs 120 le demi-kilo.

« Malgré cette baisse, le prix reste assez cher, la production de la pomme d’amour étant moindre. En temps normal, la production s’élève à 12 tonnes par arpent. Aujourd’hui, elle est de 3 à 4 tonnes. Ce qui fait un tiers de la production normale », souligne Kreepalloo Sunghoon. Pour ce dernier, il y a certains facteurs qui déterminent une diminution dans la production. D’abord, il y a moins de plantations à travers le pays. Il y a aussi un problème de pollinisation ainsi qu’un manque d’éléments naturels dans la terre à cause des grosses pluies. Ce prix connaîtra enfin une baisse à fin mai, entre Rs 50 et Rs 60 le demi-kilo.

Le prix des choux a aussi connu une chute. Les prix affichés sont de Rs 25, Rs 30, Rs 40, dépendant des dimensions, contre Rs 50, Rs 60 et Rs 70 pour le mois d’avril. Tel n’est pas le cas pour les piments. Les gros piments sont à Rs 200 le demi-kilo et les petits à Rs 300. « Toutefois, les prix ne baisseront pas pour le piment avec l’arrivée de l’hiver », note un marchand. Restent stagnants, les prix de la pomme de terre et de l’oignon, qui sont à Rs 18, et de la bringelle, de la margoze, à Rs 30 le demi-kilo.

Concernant les fines herbes, les prix ont augmenté de 25 % depuis les intempéries. Les bottes de thym, de cotomili et de l’échalote sont à un prix supérieur alors que le céleri  et le persil sont à un prix stable.

Quant aux fruits, il y a également une baisse en général. C’est ce que nous révèle Shyam Surat, Executive Chairman du SKC Group. Néanmoins, les fruits locaux, telles la papaye et la banane, restent chères. Cela est dû à des maladies qui les envahissent. « Les papayers sont atteints d’une maladie appelée cochenille depuis quelques mois déjà. Pour résoudre ce problème, les planteurs remplacent ces plants malades par de nouvelles plantations. Ce n’est que dans sept mois que la production de la papaye retournera à la normale », explique Kreepalloo Sunghoon. Même situation pour les bananes qui sont affectées par un champignon, ce qui fait qu’elles tournent au noir.