La State Trading Corporation (STC) a décidé d’importer à nouveau du riz basmati. L’objectif est que les Mauriciens aient accès à un riz de qualité à un prix raisonnable.
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Après une première expérience en 2013, puis pendant les confinements de 2020 et 2021, la State Trading Corporation (STC) compte s’engager une nouvelle fois dans l’importation de riz basmati. Dans un premier temps, 150 tonnes de la variété 1121 seront importées et commercialisées à un tarif concurrentiel dans les supermarchés de l’île, indique-t-on au sein de l’organisme.
Environ 95 % du riz basmati disponible sur le marché mauricien est produit en Inde. La Grande péninsule en est d’ailleurs le premier exportateur mondial. Les importateurs locaux font principalement venir les variétés 1121 et 1509, connues pour la finesse de leurs grains et naturellement parfumées. Le basmati 1121 que la STC va importer arrivera de l’Inde et du Pakistan, les seuls pays producteurs au monde. Destiné exclusivement à l’exportation, il est cultivé dans le riche État agricole du Pendjab.
L’appel d’offres international pour obtenir ce riz vient d’être lancé. Les entreprises intéressées ont jusqu’au 4 janvier pour y répondre. Les soumissionnaires doivent avoir au moins trois ans d’expérience dans l’exportation ou la fourniture de riz basmati 1121, ainsi que la capacité de fournir au moins 200 tonnes par mois. La période d’approvisionnement à Port-Louis est prévue entre le 1er janvier et le 28 février 2022.
Plusieurs conditions à respecter
Il y a plusieurs conditions à respecter. Une inspection des conteneurs dans lesquels les sacs de riz seront chargés sera effectuée pour vérifier leur propreté, leur siccité et s’ils sont aptes à transporter une cargaison de riz en sac. Un certificat délivré par un expert indépendant accrédité devra être soumis à la STC.
Un autre certificat sera émis par un inspecteur indépendant qui vérifiera, avant le chargement, que la cargaison de riz est conforme aux spécifications contractuelles, en termes de qualité, de quantité, de poids et d’emballage. Les frais d’inspection seront à la charge du fournisseur.
La STC pourra à tout moment résilier le contrat en adressant un préavis au fournisseur. Si ce dernier fait faillite ou devient insolvable, la résiliation se fera sans compensation.
Du lait en poudre en provenance de Nouvelle-Zélande
« D’ici l’année prochaine, la STC va commercialiser du lait en poudre produit en Nouvelle-Zélande. Les consommateurs auront plus de choix et ce lait se vendra à un prix compétitif », indique un cadre de l’organisme. Les fournisseurs potentiels ont déjà été identifiés et la STC a reçu des échantillons de leur part.
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