Il a suffi d’une fissure sur un des principaux conduits de pétrole au monde pour que le prix du pétrole atteigne de nouveaux sommets. Après la crise avortée de Betamax, la State Trading Corporation (STC) et le comité sur le Petroleum Pricing System auront à gérer un nouveau dossier ayant des répercussions nationales.
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Le prix du Brent – une des principales références dans le négoce de produits pétroliers – a franchi le cap de 65 dollars le baril. Selon les données de l’agence financière Bloomberg, c’est son niveau le plus élevé depuis juin 2015. Le prix concerne le pétrole à être livré en février.
Raison : une fissure a été décelée sur le Forties Pipeline System. L’infrastructure sera fermée pendant deux semaines au minimum, le temps des réparations sur ce système de conduits qui transportent le plus grand volume de Brent et la fissure, sise en Écosse, est à un endroit stratégique.
De sources proches de la STC, on fait ressortir que le comité sur le PPS s’est réuni fin novembre où les membres ont décidé de maintenir le prix à son niveau actuel. Le calcul des prix se base sur l’évolution du prix Platts (référence pour Maurice où l’on tient compte du raffinage) et l’argent disponible dans le Price Stabilization Account.
Or, il nous revient que ce fonds, placé sous la gestion du ministère des Finances, sera à sec du fait que le prix n’a cessé d’augmenter sur le marché mondial. Selon les derniers recoupements d’informations, aucune date n’a été officialisée pour la rencontre sur le PPS.
Rappelons que le 5 août dernier, le prix de l’essence et du diesel a été révisé à la hausse. Le litre de l’essence est passé à Rs 44,90 et celui du diesel a été majoré de Rs 2,95 pour se hisser à Rs 35,35. En guise de comparaison, en juin 2015, le litre de l’essence et du diesel a été de Rs 45,95 et de Rs 37,80 respectivement.
Maurice importe 1,15 million tonnes de produits pétroliers. Expliquant sa décision de lever l’interdiction pesant sur le Pacific Diamond, le lundi 11 décembre, la Haute Cour de Karnataka a donné des indications précises sur la demande interne.
L’huile lourde est à destination en majeure partie des stations du Central Electricity Board (CEB), qui en consomme 450,000 tonnes. En deuxième position, il y a le diesel avec 300,000 tonnes. Pour le Jet A1 - carburant pour avions – la demande est de 240,000 tonnes. Et le pays utilise en moyenne 160,000 tonnes d’essence.
En tant qu’importateur net de produits pétroliers en provenance de la raffinerie de Mangalore, en Inde, notre pays est sous l’influence permanente des décisions prises par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole. Il est convenu que ces producteurs et leurs alliés (dont la Russie) sont d’accord pour réduire leur niveau de production jusqu’à fin 2018 sur papier.
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