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Consommation: ces produits dont les prix ont grimpé

Une hausse du prix des grains secs est attendue dans les jours à venir.
Entre mars et avril, certains produits de grande consommation ont connu une hausse de prix. Quels sont ces aliments ? Doit-on s’attendre à d’autres augmentations ? Tour d’horizon. Petits pois, thé, sucre blanc... Autant de produits qui pèsent lourd dans le budget familial. C’est ce que nous constatons dans les grandes surfaces. Les hausses varient entre Re 1 et Rs 4. Suttyhudeo Tengur, président de l’Association pour la protection de l’environnement et des consommateurs (Apec), affirme que si certaines augmentations sont négligeables, d’autres le sont moins. À titre d’exemple, le prix d’un sachet de thé de 500 g a connu une hausse d’environ Rs 10. Pour Mosadeq Sahebin, président de la Consumer Advocacy Platform (CAP), une telle tendance est observée à l’approche de la présentation du Budget, sauf pour les produits d’entretien ou encore quelques aliments frigorifiés. « Toutefois, les consommateurs voient que les prix maintiennent une certaine stabilité comme pour les années précédentes. » Néanmoins, d’autres majorations des prix sont prévues dans les prochaines semaines. Une hausse du prix des grains secs est inévitable d’ici deux semaines, selon le président de l’Apec. « Les prix sur le marché international ont déjà enregistré des augmentations. Cela est dû à la sécheresse en Inde et au changement climatique dans d’autres pays exportateurs. » Les grains secs sont importés principalement de l’Inde, de Madagascar, de l’Australie, du Canada et de la Nouvelle-Zélande.

D’autres augmentations à prévoir

Autre nouvelle hausse : le prix du pétrole qui s’affichait à 30 dollars le baril début avril, selon Suttyhudeo Tengur. À la fin du mois de mai, fait-il ressortir, le prix d’un baril devrait coûter 50 dollars. Par conséquent, une hausse des prix d’autres produits est à prévoir. Hormis les hausses des prix sur le marché mondial, nos intervenants estiment que la dépréciation de la roupie vis-à-vis du dollar a aussi entraîné une majoration des prix. Presque 70 % de nos importations, expliquent-ils, se font en dollars et la chute de la roupie par rapport au dollar se répercute directement sur le panier de la ménagère. Enfin, il y a le coût des marchandises au débarquement (landed cost) qui comprend le coût assurance et fret. « Il y a une exagération des coûts administratifs et de stockage qui s’ajoutent à ce landed cost, selon nos analyses », déplore le président de l’Apec.

Quelques hausses notées

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