Conséquences des fortes averses : les prix des légumes grimpent entre 30 % et 40 %

Coup dur pour les consommateurs. Il faudra débourser un plus gros budget pour l’achat de légumes à partir de cette semaine.  L’impact des grosses averses et la forte demande en marge de la fête Cavadee font grimper les prix. Tour d’horizon.

Si un demi-kilo de haricots verts se vendait à Rs 60 la semaine dernière, à partir de cette semaine, il faut compter Rs 80, voire Rs 100 le demi-kilo. Idem pour les carottes. Le demi-kilo passe de Rs 30 à Rs 50 cette semaine.  Mozabeel, maraîcher opérant à Vacoas, affirme que l’augmentation des prix concerne tous les légumes. «  Après les grosses averses, plusieurs cultures ont été affectées. Du coup, il y a moins de légumes sur le marché », explique-t-il. En même temps, poursuit notre interlocuteur, en raison du jeûne en marge de la fête Cavadee, il y a une pression sur la demande. Selon lui, les prix vont encore grimper dans les jours à venir.

Un avis que partage Jeck Gandhi, marchand de légumes au marché de Bel-Air. «  Mes fournisseurs dans la région de Grande-Rivière-Sud-Est,  Clementia, Grand-Sable et Olivia, entre autres, m’ont fait comprendre que 75 % des plantations ont été abimées par les accumulations d’eau », fait-il ressortir.  De ce fait, les prix augmentent et vont continuer à grimper. «  Il faut compter une hausse entre 30 % et 40 % actuellement », indique-t-il.

C’est le même constat fait par Shemida Ramdewar-Emrith, présidente de la  Vegetables and Fruits Auctioneers Association : « Avec les accumulations d’eau, les plantes commencent maintenant à être affectées par des maladies ». Au niveau de l’encan, elle dit observer une augmentation de 25 % à 30 %. «  Mais pour les consommateurs, la hausse des prix serait de 40 % », dit-elle.

Pénurie

Mozabeel affirme que certains légumes se font déjà rares sur le marché. C’est le cas pour les laitues. « La culture dans la région de Vacoas a  été complètement détruite par les pluies torrentielles. Les choux sont aussi difficiles à trouver et ceux qui sont en vente actuellement ne sont pas de bonne qualité », avoue-t-il. 

Pour sa part, Shemida Ramdewar-Emrith avance que les chouchoux et les haricots verts étaient déjà rares depuis décembre. «  Maintenant, avec le jeûne en marge de Cavadee, la pénurie s’accentue », dit-elle. De son côté, Jeck Gandhi affirme que la disponibilité des légumes dépend des régions.

L’évolution des prix