La reprise des classes commence ce lundi 24 avril après deux semaines de vacances. Nous vous proposons 10 réflexes pour bien réussir ce deuxième trimestre qui est crucial pour la réussite de votre année scolaire.
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Se mettre au travail dès la rentrée
La rentrée habituellement commence par quelques révisions générales, pendant les premières semaines, des cours du premier trimestre. Brian Pitchen, enseignant au secondaire, explique qu’il faut en profiter. « Déjà, le premier trimestre est une indication des forces et des faiblesses. À la rentrée, il y a des révisions pour « rafraîchir » la mémoire des élèves et surtout leur permettre de se remettre au travail de façon progressive. Ils doivent en profiter pour travailler sur leurs faiblesses pour ainsi bien débuter le trimestre. » Selon l’enseignant c’est l’occasion pour les élèves de reprendre un rythme et de bonnes méthodes de travail.
Être organisé
L’organisation est très importante, c’est aussi cela qui va conditionner le reste de l’année scolaire. « Il est essentiel de bien gérer son temps et surtout de l’allouer à des activités saines », soutient Brian Pitchen. Il conseille aux élèves de planifier leur emploi du temps. « Pour être bien physiquement et mentalement, un enfant doit parfois se couper de l’apprentissage en pratiquant un sport ou d’autres loisirs éducatifs. Toutefois, il doit savoir qu’il y a un temps pour chaque chose. Il doit donc s’organiser et un plan pourrait être utile », ajoute-t-il. Il invite les jeunes à passer moins de temps sur les réseaux sociaux. « Il faut adopter une bonne attitude vis-à-vis de ses responsabilités scolaires. Par exemple : avancer son travail quand on finit plus tôt, relire les cours de la journée, préparer les exercices et les cours en avance au lieu de passer deux ou trois heures sur les réseaux sociaux. »
L’autodiscipline
Il faut travailler régulièrement afin de bien comprendre et maîtriser ses cours. « Certains étudiants commencent par de bonnes résolutions, mais finissent par changer d’attitude », souligne Brian Pitchen. Il explique que l’autodiscipline est un élément clé de la réussite. « Pour parvenir à réaliser nos ambitions, l’autodiscipline devient un attribut essentiel. C’est par manque d’autodiscipline que l’on a tendance à renoncer à fournir un travail régulier. Pour faire barrage à toutes les tentations (téléphone, radio, ordinateur, console ou télévision), il faut préparer un contrôle bien à l’avance, relire régulièrement son cours le soir, vouloir se développer, construire sa connaissance et ne pas apprendre seulement les bases que fournit l’école. Il faut aussi avoir la soif de vouloir se développer une culture générale. »
L’accompagnement familial
« Les parents se doivent d’être un soutien additionnel pour les enseignants. Leur présence est primordiale dans la vie scolaire de son enfant », indique Brian Pitchen. Pour l’enseignant, les parents doivent, d’une manière générale, trouver du temps pour l’éducation de leurs enfants. « En fonction de vos possibilités, accordez-lui de la disponibilité tout au long de sa scolarité. Vérifiez son travail. Pas tellement dans le souci de contrôle mais plutôt pour l’accompagner, pour l’encourager à ne pas se contenter du minimum », explique-t-il.
Brian Pitchen encourage les parents à faire respecter les consignes données par les professeurs et par l’école et surtout de ne jamais faire les devoirs à la place de son enfant. « Il n’y a rien de plus nuisible à sa scolarité. Il resterait dépendant de vous, il n’apprendrait pas ce que le travail scolaire est censé lui apporter », met en garde l’enseignant. Il conseille aux parents de féliciter leurs enfants pour chaque bon résultat. « Pour réussir ses études, il a besoin de développer l’estime de soi et prendre confiance en lui. Ce que vous pensez est très important pour lui et s’il rencontre des difficultés, ne portez pas de jugement, cherchez ensemble les moyens d’y remédier. »
Travailler aux mêmes heures
«Je veille à ce que mon fils travaille au moins une heure par jour à la maison », confie Annick Lecoquin, une jeune maman. Elle recommande aux parents d’élaborer et de préparer cette tranche d’heure de travail sinon cela peut se révéler négatif. « Si vous ne voulez pas que votre enfant ait la tête prête à exploser ou les yeux qui pleurent et une migraine qui se profile à l’horizon, il faut bien préparer cette heure de travail, car n’oubliez pas que votre enfant est déjà fatigué quand il rentre de l’école et le forcer à travailler ne servira à rien. » Annick explique sa bonne méthode : « Il vous faut déterminer précisément combien de temps va durer la session de travail et mettre l’enfant au travail tous les jours à la même heure.
Cela aidera l’enfant à adopter un rythme régulier pour travailler ses cours à la maison. Favorisez surtout les révisions, car après une dure journée à l’école, votre enfant pourrait avoir du mal à assimiler de nouvelles choses ou des exercices trop compliqués. Accordez à votre enfant une petite pause.
Travailler sans pause c’est comme faire du sport pendant une heure sans s’arrêter pour boire un peu d’eau. Vous remarquerez que si vous ne lui accordez pas de pause, votre enfant finira par devenir moins attentif et finira par perdre son efficacité. C’est aussi très important de l’accompagner pendant son travail à la maison. Il sera encouragé par votre présence et se concentrera sur son travail au lieu se laisser distraire par autre chose », ajoute la jeune maman.
Ne jamais abandonner
« J’encourage aussi mon enfant à adopter une bonne attitude face aux échecs et aux difficultés », explique fièrement Annick Lecoquin. Pour cela, elle soutient qu’il y a un principe très important qu’elle a inculqué à son fils. « J’ai toujours appris à mon fils de ne jamais abandonner un travail en cours de route. Et cela pas seulement au niveau scolaire, mais dans chaque chose qu’il souhaiterait entreprendre », souligne-t-elle.
Pour la jeune maman, c’est une valeur non négligeable. « Cela va aider votre enfant à développer plusieurs facteurs, ce qui pourra être un plus dans ses études et dans sa vie. D’abord, cela servira à le motiver, à se dire qu’il ne doit pas laisser tomber un travail, peu importe la raison. Il ira toujours au bout de ce qu’il fera dans la vie. C’est aussi l’occasion pour lui de se prouver qu’il est courageux. Cela lui donnera de l’assurance en lui-même quand il réussira à atteindre son objectif malgré tous les obstacles et les difficultés », précise Annick Lecoquin.
Être présent
« L’élève doit être présent en classe pour ses cours », Dr Michael Atchia, pédagogue est catégorique. Il s’explique : « Une salle de classe est un espace d’apprentissage. Peu importe la salle dans laquelle les cours sont organisés : une salle, un théâtre de conférence, un laboratoire, un gymnase, car on y trouve les équipements appropriés à la matière, des documents tels que des livres, des sources informatiques, des cahiers, etc., et surtout un enseignant qualifié. Chose qu’on ne trouve pas forcément à la maison. »
Selon le pédagogue, être absent (sauf pour des raisons graves de maladie) représente l’insouciance et l’opportunité manquée d’avancer dans la courbe d’apprentissage. « Un environnement d’apprentissage négatif ou un contexte qui affecte négativement l’apprentissage des élèves peut affecter les étudiants de plusieurs façons, comme le faible rendement scolaire, le mauvais comportement, l’anxiété des élèves, mais un environnement d’apprentissage positif permet aux élèves de se sentir à l’aise et confiant en tant qu’apprenants », souligne-t-il.
Être attentif
Le deuxième trimestre est très important pour une année d’étude qui en comporte trois. Pour le pédagogue, Dr Michael Atchia, c’est le trimestre principal pour couvrir le contenu du programme, quel que soit le cours.
« Tandis que le deuxième trimestre permet de revoir ce qui a été fait depuis le début de l’année et ensuite de couvrir la plus grande partie du syllabus, le troisième trimestre est, lui, consacré à la révision et à la préparation des examens de fin d’année. D’où l’importance d’une attention particulière pour les élèves ainsi que les enseignants pour une bonne période d’enseignement et d’apprentissage. » Dr Michael Atchia soutient que le fait d’être présent seul ne suffit pas. Il faut aussi accorder toute son attention pendant les cours.
Anticiper
Bien se préparer à l’avance, c’est déjà réussir. « Un étudiant a besoin de consolider ce qui a été appris en classe. Il faut aussi anticiper les cours et bien se préparer à l’avance pour pouvoir participer pleinement au cours, connaître le syllabus de chaque matière et maîtriser les techniques d’examen.
Tout cela comprend une planification du temps bien sûr, mais tout cela ne pourra se faire que si l’étudiant entreprend quotidiennement un apprentissage supplémentaire », conseil Dr Michael Atchia. Pour cela, il suggère environ deux heures de temps d’apprentissage supplémentaire par jour dans un environnement adapté. « Un coin d’apprentissage est essentiel pour chaque enfant de la famille, même s’il est petit, il doit être calme, bien éclairé et confortable. Cela l’aidera à apprendre à étudier efficacement. »
Aller au-delà des cours
S’il est vrai que la moitié ou plus de tous les apprentissages se déroulent dans la classe, les élèves apprennent énormément des activités qui se déroulent hors de la classe. Le pédagogue propose une liste utile qui pourrait fournir des ressources extraordinaires pour un étudiant. « Les médias (TV, radio, presse, magazines), le Web, le débat, de la discussion et l’interaction avec les amis et les aînés. Tout cela trouve son importance dans la recherche d’informations utiles », conclut le pédagogue, Dr Michael Atchia qui estime que ces activités éducatives peuvent être un atout majeur pour le réveil de la curiosité chez les jeunes apprenants et pour bien leur préparer la route de la réussite.
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