C’est dans la circonscription Port-Louis Sud/Port-Louis Central (No 2) de l’ex-ministre Roubina Jadoo-Jaunbocus, que le PTr a tenu à l’attaquer. Dans son discours, Navin Ramgoolam a lancé un défi à la députée. L’ancien Premier ministre exhorte Roubina Jadoo-Jaunbocus, dont le nom a été cité dans le rapport Lam Shang Leen, à démissionner.
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« Les visites de Roubina Jadoo-Jaunbocus en prison sont perçues comme étant une klak à la Commission d’enquête sur la drogue. Elle a le droit de réclamer une Judicial Review. Mais l’ex-ministre doit également avoir le courage de démissionner comme député », a déclaré Navin Ramgoolam. Et d’ajouter : « Les mesures de la Commission ne seront pas implémentées avant le prochain scrutin ».
Commentant le trafic de drogue dans le pays, l’ancien Premier ministre a fait ressortir que le port et l’aéroport sont devenus des passoires. Il s’est interrogé sur le rôle de la Mauritius Revenue Authority (MRA). « La MRA n’est-elle pas intéressée à savoir qui est le véritable parrain de la drogue ? » demande-t-il. Il a parlé des présumés et autres trafiquants de drogue qui ont été arrêtés sous ses mandats. « Kan mo ti Premye minis, ou finn deza trouve ki mo ena koneksion ar baron la drog ou ? J’ai été Premier ministre pendant 14 ans. Durant mes mandats, j’ai fait écrouer Gro Derek, Peroomal Veeren, ou encore Sada Curpen. Ce dernier a été rapatrié de France », rappelle-t-il.
Navin Ramgolam a aussi parlé de la situation au sein de son parti. « Tout comme moi, le Parti travailliste devait également passer par cette période. Mais une rupture avec le passé, c’est une rupture avec le passé ! » conclut-il.
Patrick Assirvaden, le président du PTr, ainsi que des députés, tels qu’Arvin Boolell et Osman Mahomed ont également pris la parole.
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