Confronté à la présence d’un voleur chez lui : il meurt d’un arrêt cardiaque

Un habitant de Tamarin de 56 ans est mort aux petites heures de jeudi, suite à un arrêt cardiaque. Il avait  constaté la présence d’un voleur dans sa cour. La CID de Rivière-Noire recherche le suspect.

Reyaz (prénom fictif) est réveillé par un bruit assourdissant aux petites heures, jeudi. Les voisins criaient «au voleur ! au voleur !». Reyaz se trouvait au premier étage. Il a descendu les escaliers. Il est surpris et désemparé après que le voleur a lancé une pierre contre sa fenêtre.

Pris de panique, il remonte. Les cris à l’extérieur l’incitent à redescendre. C’est alors qu’il est pris d’un malaise et s’évanouit.  Son épouse était sous le choc en l’apercevant inerte au sol. Elle alerte aussitôt la police. La victime est transportée d’urgence à l’hôpital où l’on constatera son décès. L’autopsie indiquera que le quinquagénaire est mort d’un arrêt cardiaque.
Un voisin a relaté aux policiers que, vers 3 heures du matin, il a aperçu un voleur dans la cour de Reyaz.  « Le voleur a quitté les lieux après avoir eu des difficultés à pénétrer dans la maison. Une heure après, il est revenu en tentant de forcer la porte. C’est pourquoi il a brisé une vitre.» Puis, voyant qu’il avait réveillé le propriétaire, il s’est enfui. « J’ai pris ma voiture pour le poursuivre, mais il a disparu. Il faisait nuit noire », ajoute le voisin.

La belle-fille de la victime, une Beaubassinoise, explique que toute la famille est bouleversée par cette disparition brutale. « Ma belle-mère est sous le choc. Elle raconte que mon beau-père est descendu après qu’un voleur a fait irruption dans leur cour. Il a succombé à une crise cardiaque.» L’épouse n’a pas souhaité commenter cette affaire. Les funérailles de Reyaz ont eu lieu jeudi.

La brigade criminelle de Rivière-Noire s’est saisie du dossier. Les enquêteurs ont visionné les caméras de surveillance de la région. Ils ont aperçu un suspect sur les images. Deux individus ont été interpellés avant d’être autorisés à partir. L’enquête est supervisée par le surintendant de police (SP) Bansudeb.