Une fête de l’An gâché par un conflit entre locataires et propriétaire. Des proches du propriétaire ayant vandalisé son logement et agressé son mari, cette mère de famille a dû chercher refuge chez des proches.
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Mélina, 29 ans, mère de deux enfants âgés de 6 ans et 18 mois, habite Stanley, Rose-Hill. Enceinte de six mois, elle relate avoir été victime d’un acte de vandalisme à son domicile dans la nuit du jeudi 28 décembre. C’est un litige entre propriétaire et locataires qui est à l’origine de cet incident. Bilan : un véhicule incendié, l’époux de Mélina agressé et a même été arrêté par la police. Il a dû se réfugier chez ses proches avec sa famille.
À notre rédaction, la mère de famille relate qu’elle loue un logement pour Rs 2 000 mensuelles. « Depuis quelque temps, le propriétaire nous réclame sa maison. Il nous a donné « notre démission » verbalement. Mais, faute de trouver une autre maison à louer, nous n’avons pu vider les lieux. Pour nous inciter à partir, il y a sept mois le propriétaire a fait déconnecter l’alimentation en eau », souligne Melina.
À l’aube du Nouvel An, la mère de famille explique qu’elle se préparait pour le réveillon. « Aux alentours de 22 heures, des individus, des proches du propriétaire, se sont pointés chez moi. Ces individus étaient à la recherche de mon époux. Zot ti vine rod mo misie, me li pas ti la. C’est la sœur du propriétaire qui a appelé ses proches, elle nous reprochait de jouer la musique fort », ajoute la dame.
L’incident aurait pu être évité si les autorités étaient intervenues, déplore Mélina. « J’ai appelé la police quand ces personnes ont débarqué. L’une d’elles m’a giflée. Elles m’ont insultée et ont essayé de me frapper. L’une a même déclaré que je ne suis pas enceinte et que de toute façon cela n’allait pas l’empêcher de me donner une correction. Aucun policier n’est venu », ajoute Mélina.
Quelques minutes après que ces personnes sont parties, son époux rentre à la maison. « Je lui ai relaté l’incident. Mon mari était très en colère envers ces personnes. Il est sorti au dehors et s’est mis à parler très fort. La sœur du propriétaire l’a entendu et elle a rappelé ses proches. »
Vers 22 h 30, le groupe se pointe de nouveau au domicile de Mélina. Il tombe nez à nez sur son époux. « Zot finn koumans bat mo misie e mo boper ki ti pe rod defan li. Ces gens avaient des bâtons et des sabres. J’ai pris mes enfants et je suis partie me réfugier dans la chambre. Ces gens ont fait voler en éclats les vitres de la maison. »
Mélina dit avoir alerté la police de cet incident. Durant cette querelle, le véhicule tout-terrain dans lequel ces individus ont débarqué a été incendié. À la grande surprise de la plaignante, les policiers ont interpellé son époux, l’accusant d’avoir mis le feu au 4X4.
La dame a consigné une plainte au poste de police de Stanley. « Je n’arrive pas à comprendre pourquoi la police n’a pris aucune action contre ces personnes alors que nous sommes des victimes. Nous lançons un appel au commissaire de police pour qu’il nous accorde son soutien. Nous sommes persuadés que les choses ne sont pas claires dans cette affaire.
Pourquoi ces gens n’ont-ils pas été arrêtés ? Ils ont battu mon mari, vandalisé ma maison et mon enfant aurait pu y laisser la vie. Il n’y a pas de justice pour les ‘ti dimoun’ », dit Mélina.
Après cet incident, sa famille et elle sont parties se réfugier chez des proches. Sollicitée pour un commentaire, la police nous informe qu’une enquête suit son cours.
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