Conflits familiaux: elle obtient un ordre d’éviction contre son fils

Une femme a obtenu un ordre d’éviction contre son fils et contre la compagne de celui-ci. Mais l’exécution de cet ordre ne s’est pas passée comme prévu, car le fils a fait de la résistance. Sabrina (prénom fictif) n’en pouvait de supporter les menaces et les insultes que lui proféraient son fils et la compagne de ce dernier. Elle a ainsi décidé de les faire expulser de sa maison à Vacoas en faisant une demande d’éviction en Cour suprême. Elle explique, dans sa demande, qu’elle est propriétaire d’un terrain et d’une maison à Vacoas comprenant, entre autres, trois chambres à coucher. Elle a autorisé son fils Rajen (prénom fictif) à y habiter en 2012.

Concubine

Mais Rajen y a, par la suite, emmené sa compagne qui a, dans la foulée, déserté le toit conjugal avec ses deux enfants. Une situation qui n’est guère au goût de Sabrina qui dit n’avoir jamais autorisé son fils à venir vivre chez elle avec son amante. Sabrina dit que durant ces trois dernières années, elle a été agressée et insultée par la compagne de son fils. En une occasion, elle a dû porter plainte au poste de police de Vacoas et s’est rendue à l’hôpital Victoria avec un Police Form 58. Elle dit également avoir demandé, à maintes reprises, amicalement à son fils et à sa compagne de quitter sa maison, mais qu’à chaque fois, elle s’est heurtée au refus du couple et s’est fait insulter. Sabrina dit aussi craindre pour sa sécurité, vu qu’elle habite le même toit que le couple. Elle appréhende une possible agression la nuit.

Obstruction

La Cour suprême a accédé à sa demande et a émis un ordre d’éviction contre Rajen et son amante. Mais l’exécution de cet ordre ne s’est pas passée comme prévu. Rajen y a fait obstruction en disant à l’huissier et aux policiers mandés sur les lieux qu’ils n’ont pas le droit de retirer ses affaires de la maison. À un certain moment, Rajen et sa concubine se sont mis à faire voler en éclats tous les panneaux de vitres de la maison. Une plainte a été enregistrée au poste de police de Vacoas à cet effet. Sabrina avait retenu les services de l’avoué Kaviraj Bokhoree