Conflit Israël-Hamas : les pèlerins qui n’avaient pu prendre l’avion vendredi sont rentrés lundi

Bloqués à Bethléem depuis l’escalade militaire au Proche-Orient, 21 pèlerins, venant de la paroisse de Ste Hélène, menés par le père Mongelard, et un groupe de fidèles revenant de la Mecque, ont finalement pu rentrer au pays sains et saufs, lundi.     

Les 21 Mauriciens bloqués à Bethléem en raison du conflit Israël-Hamas ont pu regagner le pays lundi 16 septembre 2023, aux alentours de 14 h 30. Ce sont des fidèles de l’église Ste Hélène de Curepipe et un groupe de pèlerins qui revenaient de la Mecque en Arabie saoudite. Ces derniers étaient de passage à Bethléem au moment des hostilités. Le ministre de l’Énergie et des services publics, Joe Lesjongard, et le ministre des Affaires étrangères, Maneesh Gobin, s’étaient rendus à l’aéroport international SSR de Plaisance afin de les rencontrer.

Les deux ministres se sont entretenus avec le père Gérard Mongelard. Ce dernier, rappelons-le, était à la tête du contingent de pèlerins de l’église Ste Hélène. Joe Lesjongard et Maneesh Gobin ont exprimé la satisfaction et le soulagement du gouvernement et de la population tout entière quant au dénouement positif de la situation. Pour rappel, le ministère des Affaires étrangères a entamé plusieurs démarches (en étroite collaboration avec l’évêché de Port-Louis) afin de permettre à ce groupe de pèlerins de quitter Bethléem et regagner Maurice en toute sécurité. 

Sarita Teeroovengadum, la directrice de Travel Spirit, se réjouit que les Mauriciens aient pu regagner Plaisance sains et saufs. « Je retrouve le sourire après une semaine. Nous avons établi la liaison entre les pèlerins et le gouvernement. Le transfert des fidèles est le fruit d’un travail d’équipe, auquel la Turkish Airlines a grandement contribué. Je tiens à exprimer ma gratitude envers les préposés de la compagnie. Depuis l’éclatement du problème, tôt lundi matin, nous avons pris contact avec la Turkish Airlines. La compagnie aérienne a rapidement trouvé des places pour rapatrier nos compatriotes. Notre mission était de les ramener au pays. C’est pourquoi il est essentiel d’être toujours accompagné par quelqu’un du bureau pour faciliter les démarches », a-t-elle dit.