Vous êtes prévenu ! La police renforce sa surveillance en cette période de confinement et de couvre-feu sanitaire (vous vous pouvez le constater sur notre vidéo à travers des images prises à Rose-Hill, près du Champ-de-Mars à Port-Louis et à Coromandel). Et le « complete lockdown » ne se desserre pas pour le week-end. Pour les dimanches, la vigilance est même redoublée... et très visible, car les barrages routiers ont été dressés partout.
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« Plus d’une quarantaine de barrages routiers sont érigés à travers l’île par la force policière afin de contrôler les usagers de la route. Sauf ceux qui peuvent justifier un déplacement important à faire et qui ne seront pas verbalisés. À titre d’exemple, des personnes qui travaillent, qui transportent un malade ou d’autres cas spécifiques. Mais, celui ou celle qui ne fournit pas d'explication plausible aux policiers sur la raison de sa sortie, sera verbalisés », met en garde l’inspecteur Shiva Coothen, responsable de la cellule de communication de la police.
Quels sont les endroits où sont les policiers postés ? « Les barrages routiers ne sont pas installés aux mêmes endroits tous les jours. Ils sont déplacés de temps à autre, surtout dans des endroits où les malfrats sévissent. Afin d’assurer la sécurité de la population et de parer à toute éventualité », souligne l’inspecteur Shiva Coothen. Le responsable de communication reconnaît toutefois qu’il « y a certains Mauriciens qui font toujours fi des règlements imposés. La police sera intransigeante contre ceux qui enfreignent ces règlements », répète-t-il.
Pas de raison de sortir ce dimanche, puisque, à part quelques pharmacies qui sont de garde en cas d'extrême nécessité, tous les commerces, supermarchés ou supérettes, sont fermés.
Un Rosehillien à un policier : « mo al rod enn minn frir »
Mais certains ne l'entendent pas de cette oreille. Constat à Rose-Hill, ce dimanche matin, par un membre de la Traffic Branch : « Il y a beaucoup de gens qui ne respectent pas le confinement. Cinq personnes ont été verbalisées depuis ce matin. Lorsqu’on les approche pour demander la raison de leur présence dehors, certains affirment qu’ils vont livrer des légumes, d’autres disent se rendre à la pharmacie. On a eu un cas particulier où un habitant nous a répondu ‘Mo pe al rod enn min frir pou manze’ ».
Notons que tout contrevenant risque une amende de Rs 500 et une peine de six mois de prison pour non-respect du couvre-feu sanitaire.
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