« Le télétravail, c’est un challenge ! ». C’est ce que reconnaît Véronique Lodoiska, mère de famille. Depuis l’entrée en vigueur du confinement, nombreux sont les employés qui se retrouvent dans l’obligation de travailler de chez eux.
Parmi, Véronique. Cette habitante de Pamplemousses, qui exerce comme comptable, est contrainte de sacrifier un peu de la sphère privée pour mener à bien son activité professionnelle.
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Quand la journée de travail coïncide avec ses obligations de mère de famille, cela donne un branle-bas dès la sonnerie du réveil. Entre sortir du lit les enfants, préparer le petit-déjeuner et le déjeuner…bref, la journée d'une ‘working mum’ ressemble souvent à un parcours du combattant. « C’est tout un planning, le matin. Lequel est plus… dans l’improvisation. Je dois d’emblée préparer le déjeuner. Bann zanfan fin a tout er. Je dois faire en sorte qu’il y ait toujours quelque chose pour eux à manger », nous raconte Véronique.
« Je me lève tôt pour mes tâches ménagères avant de me mettre devant l’ordinateur portable. Lorsque les enfants se réveillent, j’interromps mon travail pour m’en occuper. Avek bann zanfan, li pa touzour evidan. Bann zanfan pena ler fix pou leve. Kan dir zot ‘mama bizin travay’, pou zot se plis ki mama la dir ase ar kalin, gatri ek atansyon », confie Véronique.
« C’est plutôt du multitasking lorsqu’une mère travaille chez elle. En plus d’être maman, employée, je joue également le rôle du professeur. Je suis les cours éducatifs diffusés à la télé pour les ré-enseigner à mes petits. Je dois équilibrer mon temps entre les enfants, le travail, la maison, le déjeuner, le dîner, entres autres. Je suis dans la comptabilité. Parfois, je dois attendre que mes enfants partent dormir pour me rattraper avec le boulot. Car, il y a des deadlines à respecter », explique Véronique.
Une autre employée raconte son vécu sous le régime du télétravail. Il est différent de celui de Véronique.
Pour Anu, une habitante de Notre-Dame, « la somme de travail, que ce soit au bureau ou à la maison est la même ».
« Depuis le confinement, je travaille de 9 heures à 16h30, du lundi au vendredi. Je dois contacter des clients via le téléphone ou par courriels. La compagnie a prodigué toutes les facilités nécessaires à ses employés qui travaillent à la maison. Elle nous a fourni un laptop, une connexion Internet ainsi qu’un accès au bureau, des téléphones portables pour contacter les clients, entres autres », dit Anu.
Et si elle était appelée à continuer de travailler de chez elle après le confinement ? « Aucun souci… », rétorque l’habitante de Notre-Dame.
Nouvelle réglementation pour le travail à domicile
Rappelons que l’Attorney General, Maneesh Gobin, a annoncé, le 16 avril, que lors de la présentation du projet de loi sur l’après-confinement, des amendements seront apportés aux lois de travail pour permettre le ‘work from home’ ».
De plus, le ministère du Travail présentera « très prochainement » de nouvelles réglementations pour le travail à domicile. Herbert Jouan, directeur adjoint du ministère de tutelle l'a annoncé. Il affirme que plusieurs entreprises ont déjà signifié leur intention d’aller de l’avant avec ce concept qui, pour l’heure, est destiné à contenir la propagation du Covid-19. Actuellement le travail à domicile tombe sous l’Atypical Work Regulations 2019. D’où la nécessité de nouveau règlements, fait-il comprendre dans une déclaration à Radio Plus, ce mercredi 22 avril.
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