Avec le confinement, les passionnés de jardinage peuvent facilement s’adonner à leur passe-temps. Rencontre avec les amoureux de la terre.
Sakinah Atchia Caunhye : «Une réelle thérapie pour gérer le stress»
Avec une rivière à proximité et un beau jardin remplis de fleurs, le domicile de Sakinah Atchia Caunhye, situé à Rose-Hill, a un charme certain. Il n’est donc guère étonnant qu’elle aime passer du temps à l’extérieur. Elle profite du calme qui y règne, tout en tirant une immense satisfaction personnelle de voir les fleurs qu’elle a plantées éclore. « Ma mère aimait les plantes, surtout les fleurs. Elle m’a appris comment s’occuper des plantes sans utiliser de pesticide et d’herbicide. Chaque plante nécessite un soin personnalisé, d’où l’importance d’y consacrer du temps et beaucoup d’attention, et ce de manière régulière », explique cette entrepreneure. Pour elle, passer du temps dans son jardin à cultiver des fleurs est une réelle thérapie pour lutter contre le stress en cette période de confinement. « Mon jardin est comme une deuxième maison. Je ne m’en lasse jamais », conclut-elle.
Dr. Bhavish Jugurnath : «Un moyen de faire des économies»
Côté pile, le Dr. Bhavish Jugurnath est économiste. Côté face, c’est un amoureux du jardinage. Une passion qui remonte à son enfance et qu’il cultive encore aujourd’hui. Il relate : « Durant le confinement, faire du jardinage dans l’arrière-cour m’aide à passer du temps, mais également à avoir accès à des légumes frais. Qui plus est, c’est agréable de faire le jardinage et c’est économique. » Il cultive actuellement des carottes, des aubergines, des choux-fleurs, des piments et des tomates. Outre le fait d’avoir des légumes frais, c’est aussi économique et c’est bon pour la famille, fait-il ressortir.
La famille Seeboo cultive les légumes qu’elle consomme
Sruthi et Arvin Seeboo ont commencé à cultiver des légumes depuis qu’ils ont emménagé à Floréal, l’an dernier après le déconfinement. « C’est mon père et mon voisin, qui cultivent leurs propres légumes, qui nous ont initiés au jardinage. Quand nous avons commencé à planter, nous avons trouvé que cette activité était gratifiante pour notre famille. Au début, cela peut sembler difficile, mais il faut avoir de la patience », disent-ils.
Sruthi considère que le jardinage à domicile peut améliorer la santé, car les légumes sont frais. Leur teneur en vitamines est garantie et ils ne contiennent pas de produits chimiques. « On sait exactement ce qu’on mange et de plus, on économise de l’argent. Dans les supermarchés, les prix sont élevés et les légumes pourrissent au bout d’un jour ou deux », ajoute-t-elle.
Le couple cultive toute une variété de légumes et de fines herbes et il a également des arbres fruitiers, un avocatier et un goyavier. « Nous cultivons des légumes uniquement pour notre usage domestique et ils sont organiques », concluent Sruthi et Arvin.
Hem Nunkoo : «Une occasion pour prendre soin de mes bonsaïs»
Hem Nunkoo travaille dans le secteur de la construction, mais son passe-temps, c’est les bonsaïs. C’est en 1994 qu’il a appris comment en prendre soin. « C’est un expatrié chinois et des amis réunionnais qui m’ont transmis leur savoir-faire. Depuis, je partage mes connaissances avec les Mauriciens », explique cet habitant de Valetta. Certes, il profite à fond du confinement pour prendre soin de ses plantes, mais il est triste de ne pas pouvoir parler avec les autres passionnés de l’art du bonsaï. « En temps normal, chaque mois, on se rencontre. Confinement oblige, je donne des conseils aux passionnés sur les réseaux sociaux », explique Hem Nunkoo. Ce dernier envisage de faire un atelier via Zoom prochainement. « Les personnes intéressées pourront s’inscrire sur le Mauritius Bonsai Club (Facebook) et la formation en ligne sera gratuite. Les détails seront communiqués en temps et lieu », ajoute-t-il.
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