Ils sont environ 85 familles qui disent vivre dans une situation difficile, surtout en cette période de confinement total. Pour certains, chercher quelque chose pour mettre sous la dent tous les jours demeure un casse-tête. Certains affirment qu'ils ne subsistent qu'avec ce que la nature leur donne…comme les papayes, bananes…ou encore du ‘bred mouroum’..
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« On fait face à de difficultés en cette période de confinement. Mais, on doit le respecter. Je suis maçon de profession. Je travaille la journée pour nourrir mes trois enfants le soir. Mais là, c’est difficile. Nous n’avons même pas reçu un foodpack… », déplore Sébastien, un des habitants.
Armanzo, un pêcheur de crevettes, lui, profite des papayes, bananes et pour faire des ‘faratas’ pour nourrir sa famille.
Pour ce père de famille, le confinement demeure un moment idéal pour lui. « Ce confinement m’a permis de me rapprocher de mes enfants, de ma famille. Je passe du bon temps avec eux. On joue au ‘carom’, on fait la prière ensemble…avant ce n’était pas comme ça. Donc, je profite pour passer plus de temps avec eux », partage Armanzo.
« Nou pa pe manze plein vant »
Isabelle, une mère de trois enfants, broie du noir. « Pena manze. Vwazin pe aide nou. Nou pa pe manz plein vant. Mo ban zenfan pa habitie viv kumsa », se lamente cette femme au foyer. Elle doit compter sur la solidarité de sa voisine qui lui donne du ‘bred mouroum’ ou encore d’autres aliments pour nourrissons ses enfants.
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