On n’en sait pas assez sur les sextos impliquant le PPS pour commenter à ce stade, affirme le porte-parole du gouvernement. Etienne Sinatambou est revenu sur l’application de la taxe négative, sur la mission du PM aux Nations unies et sur les décisions de la Cour suprême concernant le Metro Express.
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Alors que l’affaire de sexting au Parlement, qui a éclaboussé le Parliamentary Private Secretary (PPS) Kalyan Tarolah, occupe l’actualité, le porte-parole du gouvernement, Etienne Sinatambou, a choisi de ne pas la mentionner dans sa conférence de presse, tenue samedi, aux bureaux de son ministère. Il a fallu que ce soient les journalistes qui évoquent l’affaire au moment des questions pour qu’il finisse par dire qu’il ne peut commenter, car il ne sait pas ce qui s’est produit.
« Je ne sais pas ce qui s’est passé », a été la première réaction d’Etienne Sinatambou sur la situation de Kalyan Tarolah. Puis, sur l’insistance des journalistes : « Il n’était pas dans la réunion du bureau politique aujourd’hui (celle du Mouvement socialiste militant).
C’est à lui que vous devez poser des questions. » Le ministre glissera tout de même qu’il a entendu dire qu’il s’agissait d’une « affaire privée entre adultes » qui a été étalée sur la place publique, mais a ensuite répondu ignorer si la direction du MSM a l’intention de lui demander des explications. Etienne Sinatambou s’est aussi référé à l’affaire Yerrigadoo, rappelant que le dénonciateur n’était pas fiable et qu’il était toujours possible que les photos du PPS qui circulent ne soient pas authentiques.
Au préalable, le porte-parole du gouvernement était revenu sur le calendrier modifié du negative Income Tax, qui prend effet dès le trimestre juillet-septembre 2017, plutôt que les six premiers mois de 2018. « Le paiement sera effectué sur une base trimestrielle plutôt que bisannuel. Le premier paiement sera effectué le 30 novembre. » Il a rappelé que cette mesure apporterait Rs 1,3 milliard dans les poches collectives de ceux qui touchent moins de Rs 10 000 mensuellement.
L’autre gros morceau abordé par Etienne Sinatambou : les décisions de la Cour suprême concernant les contestations du Metro Express, qui donneraient raison au gouvernement. « Nous avons fait ressortir que le gouvernement a agi selon les dispositions de la loi et à aucun moment n’a bafoué les droits de ces personnes. La Cour suprême a donné raison au gouvernement », a-t-il déclaré.
Pour lui, toute l’agitation qu’il y a eu autour relève d’une stratégie politique de certains membres de l’opposition, qu’il a qualifiés de « démagogues prêts à tout pour déstabiliser le pays ». Etienne Sinatambou a aussi accordé quelques minutes au bilan de la mission du Premier ministre à l’assemblée générale des Nations unies à New York.
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