Condamné à 18 ans de prison pour le viol de la concubine de son ami, en mars 2016, un habitant de Sebastopol avait fait appel du verdict et demandé sa libération sous caution en attendant le procès en appel. Sa requête a été rejetée par la Cour intermédiaire.
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« Compte tenu de la nécessité de protéger la femme et la société en général, la Cour estime qu’il y a un risque élevé à libérer le détenu sous caution. » C’est ce qui a motivé la magistrate Bibi Razia Jannoo-Jaunbocus à rejeter la demande de remise en liberté sous caution de Louis Georges Grande-Oreille. Ce dernier avait été condamné à 18 ans de prison, le 31 mars 2006, par la Cour intermédiaire. Il avait été trouvé coupable du viol de la concubine de son ami de beuverie. Le délit avait été perpétré le 12 décembre 2010. Le condamné, un habitant de Sebastopol, âgé aujourd’hui de 55 ans, avait plaidé non coupable au procès. Selon l’acte d’accusation, le prévenu et son ami Marcel Bontemps s’étaient rendus au domicile d’un autre copain et de la concubine de celle-ci, à Deep River, le jour du délit. Sur les lieux, les quatre se sont mis à consommer des boissons alcoolisées. Au bout d’un moment, l’habitant de Deep River et sa compagne se sont mis au lit. Ils pensaient que Louis Georges Grande-Oreille et Marcel Bontemps allaient bientôt rentrer chez eux. Mais tel n’a jamais été le cas. Les deux ont continué à boire. La victime a soutenu qu’elle s’est réveillée en sursaut en constatant qu’un homme, Marcel Bontemps, était sur elle. Elle a indiqué en Cour que pendant qu’elle se faisait violer, elle a vu Louis Georges Grande-Oreille en train de s’asseoir sur un autre lit dans la même chambre et les regarder. Elle n’a cependant pas pu confirmer si celui-ci avait eu des relations sexuelles avec elle, car elle était inconsciente. Dans sa déposition à la police, Louis Georges Grande-Oreille a concédé avoir violé la jeune femme. Il a indiqué qu’elle n’était pas consciente et n’avait pas consenti à l’acte. Mais en Cour, il est revenu sur ses aveux. Il n’a cependant pu convaincre le tribunal. Ainsi, le 31 mars 2006, les magistrates Ida Dookhy-Rambarun et Bibi Razia Janoo-Jaunbocus l’avaient condamné à dix-huit ans de prison. Défendu par Me Siddharta Hawoldar, Louis Georges Grande-Oreille a donné avis d’appel et demandé à être libéré sous caution en attendant son procès en appel. Mais la police, à travers le sergent Ramtohul, a objecté à cette demande. Le policier a indiqué que le condamné pourrait s’enfuir, d’autant que par le passé, il avait été condamné pour s’être évadé d’un centre de détention. Avant sa condamnation, Louis Georges Grande-Oreille était en liberté sous caution et vivait à Montagne-Blanche. La magistrate Jannoo-Jaunbocus a estimé que les appréhensions de la police étaient justifiées.
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