Le cas de Jean Serge Alleemudder, 48 ans, habitant Batterie Cassée, ne laisse plus insensible les limiers de l’ADSU. Ce trafiquant de drogue actuellement est en prison pour purger une peine d’emprisonnement lié au trafic de drogue. Cependant, même avec un casier judiciaire incluant d’autres délits liés à la drogue, une demande auprès de la commission de pourvoi en grâce a vu cet habitant du faubourg de la capitale bénéficier de remise sur sa peine d’emprisonnement.
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Après avoir bénéficié des faveurs de la commission de pourvoi en grâce, Jean Serge Alleemudder, aussi connu sous le sobriquet de « Jean Ti bout sort », n’avait pas tardé à récidiver. C’était après sa deuxième sortie des prisons. Dans les couloirs de l’ADSU on demeure perplexe sur les circonstances, entourant le fait que Jean Serge Alleemudder ait bénéficié de la grâce de la commission du pourvoi en grâce.
C’est en 2005 que Jean Serge Alleemudder a été pris dans les filets de la brigade anti-drogue pour la première fois. Il se trouvait à Sainte-Croix, lorsque l’ADSU avait débarqué. Il est soupconné d’être un des hommes-forts du groupe « Demolition », basé dans la région de Roche-Bois. L’ADSU avait déjà dans le passé placé plusieurs membres de ce groupe sous étroite surveillance. Ils étaient même soupçonnés de recruter des mineurs pour faciliter leur trafic de drogue dans la région. « Jean Ti bout Sort » a attiré aussi l’attention des limiers de l’ADSU, lorsqu’il opérait un garage destiné pour les réparations et « tuning » de motocyclettes dans la région de Roche-Bois.
Etant sans-emploi officiellement, Jean Serge Alleemudder est en permanence dans le viseur de l’ADSU, car son train de vie intrigue. « Il mène la belle vie en étant sans-emploi », explique-t-on dans les couloirs de l’ADSU. Circulant à bord de bolides, de belles voitures, entres autres, Jean Serge Alleemudder est qualifié comme un individu qui demeure en permanence dans le collimateur de l’ADSU. Dans le passé, les célébrations pour la première communion de son fils avait attiré l’attention de plus d’un. Un défilé d’un cortège de motocyclettes de grosses cylindrés avait eu lieu. Mais lorsque les autorités ont passé au crible les biens du suspect et ses avoirs, l’exercice a révélé que le suspect n’était pas propriétaire de bien importants. Ainsi la police privilégie que des individus dans l’entourage de Jean Serge Alleemudder auraient agi en tant que prête-noms, pour dissimuler les biens du trafiquant présumé.
Il y a quatre mois, un accident survenu à Midlands, qui s’était avéré fatal pour un jeune habitant d’un faubourg de la capitale, n’avait pas laissé insensibles les limiers de l’ADSU. Les enquêteurs voulaient établir s’il existerait un quelconque lien entre la victime, qui avait eu les deux mains sectionnées, et la bande d’Alleemudder. Le motocycliste, selon des renseignements de l’ADSU, était un habitué du milieu de ce clan de trafiquants. Mais jusqu’ici aucun élément concret n’a pu etablir l’existence d’un lien entre Alleemudder et la victime.
Par ailleurs, dans le cadre de l’enquête sur une saisie de 12,700 comprimés de subutex en février cette année, dans laquelle Westley Badhoodeenkhan est soupconné d’etre le présumé cerveau, l’ADSU tente de déterminer si le détenu Alleemudder ne serait pas de mèche avec Westley Badhoodeenkhan. Ce dernier est recherché par l’ADSU depuis plusieurs mois. Dans le passé, Westley Badhoodeenkhan avait fait l’objet d’un procès dans le cadre du meurtre de Denis Fine, abattu par balle. Mais il avait été blanchi dans l’affaire.
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