Il reste encore deux mois avant les fêtes de fin d’année. Mais Raj Appadu, président du Front commun des commerçants de l’île Maurice, tient déjà à tirer la sonnette d’alarme. Il met en garde les autorités, leur demandant de prendre des dispositions pour que durant cette période, les marchands ambulants ne gênent pas les commerçants qui, eux, opèrent en toute légalité : « Que l’on prenne des mesures afin que les routes ne soient pas envahies de marchands ambulants et que les magasins ainsi que d’autres commerces puissent travailler dans la sérénité. »
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Ce qu’il redoute surtout c’est la prise de position de certains politiciens en faveur des marchands ambulants. Raj Appadu brandit la menace d’intenter des actions en justice si les droits des commerçants ne sont pas respectés. « La plupart attendent cette période festive pour améliorer leur chiffre d’affaires. Après les fêtes de fin d’année, le commerce tombe de nouveau dans la morosité », explique-t-il.
Il fait ressortir que certains marchands ambulants ont déjà un emploi permanent et qu’ils prennent des jours de congé durant cette période pour écouler des produits illégalement.
Le président du Front commun des commerçants de l’île Maurice est d’autant plus inquiet que le moratoire de l’application de la Landlord and Tenant Act prend fin en décembre prochain. Ce qui signifie qu’à partir de janvier 2018, les prix de la location des emplacements seront libéralisés. Si le loyer augmente considérablement l’année prochaine, Raj Appadu n’écarte pas la possibilité que plusieurs commerces fermeront leurs portes, jetant ainsi des centaines d’employés à la rue. Il regrette le fait que malgré leur appel, des négociations n’aient pas eu lieu avec les autorités en vue de trouver une solution acceptable à ce sujet.
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