Il est revenu. Et il a reconquis les cœurs de ses nombreux fans mauriciens. En effet, sept ans après sa première scène à Maurice, Frédéric François avait samedi dernier convié son public à l’Auditorium J&J pour un concert, que ce dernier n’est pas près d’oublier.
Frédéric François fait partie de ces artistes qu’on prend toujours plaisir à écouter. Et ce qu’on soit jeune ou vieux. Pourquoi ? Tout simplement parce que l’homme et son art ne font qu’un. La preuve, il suffit de jeter un œil sur ses textes, et de regarder le chanteur dans les yeux pour comprendre, que les deux sont remplis d’amour.
Cet amour, ceux qui avaient fait le déplacement samedi l’ont bien ressenti. Tant et si bien que beaucoup s’accorde à dire que ce n’est pas un concert, mais une rencontre. La plus belle, qu’un artiste peut offrir à un public qui le suit depuis 45 ans. Pour célébrer l’amour justement il n’y avait pas mieux que la chanson «Aimer». Que les connaisseurs reconnaitront dès les premières notes. Touchés par la magie de l’artiste, les bras se lèvent pour se balancer de gauche à droite. Mieux, çà et là on se met débout, pour mieux voir ou tout simplement pour prendre une photo souvenir.
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"19018","attributes":{"class":"media-image alignright wp-image-32605","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"400","height":"225","alt":"Fr\u00e9d\u00e9ric Fran\u00e7ois"}}]]Sans une ride dans la voix, le chanteur dépoussièreune à une ses tubes enchaînant avec « Est-ce que tu es seule ce soir? ». Le public crie, applaudit, puis se rassied avec des étoiles dans les yeux. Comme-ci, il peinait encore à croire, que là, devant lui, à quelques mètres de lui, son idole chante et ne semble chanter que pour lui.
Et aux prochaines notes, les fans embrasent pour reprendre en chœur «Viens de perdre dans mes bras » idem pour « Je voudrais dormir près de toi » ou encore « Mon cœur te dit je t’aime ». Devant, sous les feux des projecteurs, Frédéric sourit et invite son public à chanter encore plus fort pour chauffer davantage l’ambiance de la salle. Puis comme toute rencontre intime, ce sera l’heure d’une petite confidence vieille de 30 ans. C’était lors du tout premier l’Olympia de l’artiste : « J’avais une de ces tracts. Mais devant moi, il y avait un petit bout de femme qui m’a donné le courage de chanter devant autant de monde. Et cette femme c’était ma mère, » nous dira l’artiste avant d’entonner avec beaucoup d’émotion « Mamina », une balade qui brosse l’enfance difficile du chanteur, mais qui a toutefois pu compter sur l’amour inconditionnel de sa mère.
Proche de son public, Frédéric ira même à faire ce que peu d’artistes aussi connus que lui font : à savoir demander au public d’établir une liste des chansons qu’il désire écouter. Ce petit exercice permettra surtout à quelques chanceux d’échanger quelques mots avec lui, quand ce n’est pas monté sur scène carrément pour lui faire la bise.
Si ce soir-là « L’amour fou » n’était pas à l’agenda, les frédéric- françophiles ont par contre eu droit à l’indémodable « Je t’aime à l’italienne » qui viendra clore un concert d’un peu moins de deux heures, que le sablier a englouties trop vite, comme pour dire qu’une nuit ne suffit pas pour reprendre le titre d’une de ses chansons, pour apprécier Frédéric François dans toute sa simplicité.
Mais comme-ci, il n’en avait pas eu assez le public fera plus rappels à l’artiste qui à chaque fois jouera le jeu, mieux, ce dernier ira jusqu’à saluer son public qui pour l’occasion s’était rapproché de la scène dans l’espoir de le toucher ou pour obtenir son autographe.
À noter que ce concert était une initiative de GL Events, d’Events Plus en collaboration avec Radio Plus et le Défi Media Group.
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