Complicité, blanchiment et entente délictueuse : deux hommes écopent chacun d’une amende de Rs 450 000

Un pompiste de 39 ans a été jugé coupable par la cour intermédiaire de complicité et de blanchiment d’argent. Son complice, âgé de 27 ans, a été reconnu coupable d’entente délictueuse et de blanchiment. Ils ont chacun écopé d’une amende de Rs 450 000.

Le pompiste répondait d’une accusation de complicité. Il était accusé d’avoir remis son compte bancaire à l’homme de 27 ans dans le but de blanchir de l’argent qui avait été détourné du fonds d’une fédération. L’argent avait ensuite été placé sur son compte bancaire avec l’aide du jeune homme. Le délit a été commis en 2005 à Rose-Hill.

Sous les deuxième et troisième accusations, les accusés étaient poursuivis pour blanchiment. Ils leur étaient reprochés d’être engagés dans des délits illicites. Ils avaient notamment détourné les sommes de Rs 626 839 et de Rs 496 575 du compte de la fédération. Le délit a été commis entre 2005 et 2007 à Rose-Hill.

Sous la quatrième accusation, le plus jeune des accusés était poursuivi d’entente délictueuse. Le délit a eu lieu en 2005 à Beau-Bassin. Il avait ourdi un complot avec un homme de 24 ans dans le but de commettre une fraude au préjudice de la fédération.

Durant leur procès, les deux accusés avaient plaidé coupable. L’affaire fait suite à une enquête interne menée par la fédération. Après que les malversations avaient été découvertes, le cas avait été transmis au Central Criminal Investigation Department pour l’enquête qui avait mené à l’arrestation des accusés.

Le pompiste avait présenté des excuses à la Cour. Il avait promis qu’il ne récidiverait pas, disant qu’il avait commis ces délits parce qu’il avait besoin d’argent. Il avait expliqué en Cour qu’il s’occupe de sa mère qui est souffrante. Quant au jeune homme, il avait admis avoir commis une erreur. Il s’était repenti, en présentant des excuses. Il avait déclaré qu’il était le seul à subvenir aux besoins de sa famille.

Les accusés en sont à leur premier délit. Dans son jugement, le magistrat Pranay Sewpal dit avoir tenu compte des circonstances du délit. Il a notamment pris en considération le fait que les accusés ont plaidé coupable. Toutefois, le magistrat estime que les délits qu’ils ont commis sont graves.