Pas de fumée sans feu. Très attendue, la grande finale du ‘Red Bull Car Park Drift’, à Dubaï, a tenu toutes ses promesses. Quinze voitures ‘tunées’ pour le ‘drift’ ont gommé l’asphalte pour assurer le show, surtout le ‘patinage artistique’ sur quatre roues. Une avalanche de sensations fortes et un spectacle impressionnant. Attachez vos ceintures, ça va chauffer.
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Au départ, ils étaient 16 pilotes, de différents pays, notamment les Émirats arabes unis, la Tunisie, le Koweït, la Liban, la Jordanie, Oman, l’Égypte, le Qatar et Maurice, à avoir été sélectionnés pour la finale. Cependant, un des pilotes n’a pu se présenter sur la ligne de départ en raison d’un souci mécanique avec son bolide. Le quadricolore mauricien était représenté par Emmanuel d’Hotman, notre champion de la discipline. Contrairement à l’année dernière, notre compatriote avait en main une meilleure voiture, une Nissan Silvia, modèle S15 louée pour l’occasion.
Vroom, vroom… Une odeur de pneus brûlés flotte dans l’air. Le bruit tonitruant des pots d’échappement rend la communication quasi impossible. Nous sommes sur une des aires de stationnement (G12) de l’hôtel Meydan à Dubaï, où s’est tenue la finale de la compétition ‘Red Bull Car Park Drift Series 2015’ dans la nuit du 20 novembre à Dubaï. Sur place, 15 voitures ‘bodybuildées’, conçues spécialement pour le drift, sont présentes avec le capot ouvert. Les mécaniciens font les derniers réglages pour obtenir un maximum de puissance.
Abdo Feghali fait son show
Le roi du drift de ‘Red Bull’ n’a pas manqué de faire son show pour le plus grand plaisir des 4 000 spectateurs. Au volant du dernier modèle de Ford Mustang, il a fait plusieurs glisses qui ont fait la joie des petits comme des grands. Il a aussi prodigué des conseils aux pilotes de drift pour mieux faire. <Publicité
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"5226","attributes":{"class":"media-image size-full wp-image-9231","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1920","height":"1080","alt":"Nissan Silvia"}}]] Le Mauricien a piloté une Nissan Silvia louée pour l’occasion.
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[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"5227","attributes":{"class":"media-image wp-image-9232","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"400","height":"225","alt":"Emmanuel d\u2019Hotman"}}]] Emmanuel d’Hotman et son épouse.
Concentration maximale. Emmanuel reste sur sa course. Peu avant le départ, il rencontre un petit problème au niveau de sa ceinture de sécurité. Cela aurait pu mener à sa disqualification. Le problème a été résolu à la dernière minute. Heureusement… Jeudi 19, les mécaniciens s’étaient attelés à réparer un souci avec le frein à main.
Si la voiture est ‘tunée’ au niveau du moteur et de la carrosserie, elle reste toujours loin derrière ses concurrentes sur le plan puissance. La Nissan Silvia, qui est homologuée pour la route, propulse dans les 400 chevaux, alors que celles de autres atteignent le double (800 à 900 chevaux). « C’est le jour et la nuit », confie Emmanuel d’Hotman. « Ce sera quand même difficile de se battre contre ces champions du drift », concède-t-il.
En bon patriote, il place notre quadricolore sur la lunette arrière de sa Nissan Silvia avant de faire son entrée sur le circuit. Tout le monde a les yeux rivés sur cet adepte du drift. Il effectue un joli démarrage et de jolies glisses et passe l’étape de la piste extérieure sans toucher le moindre obstacle. Cependant, il rate le ballon pendant ‘pendulum’. La Nissan Silvia ne glisse pas suffisamment pour l’atteindre. Il le rate de quelques centimètres. Emmanuel d’Hotman réalise qu’il a toujours un problème avec son frein à main, mais il est déjà trop tard. Il doit composer avec les moyens du bord. Le pilote n’a qu’une idée en tête : finir sa course. Malgré les soucis techniques, il réussit quand même de drifter sur plusieurs courbes très techniques.
Emmanuel gomme l’asphalte
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Technicité et puissance
Pour cette compétition, notons deux aspects primordiaux. Les pilotes doivent, primo, avoir une bonne maîtrise de la technique du drift pour un dérapage contrôlé et secundo, ils doivent avoir une voiture assez puissante. Pour engranger un maximum de points, le pilote doit faire un minimum de fautes sur le circuit en essayant de ne pas toucher les obstacles. Il doit effectuer plus de glisses et toucher le ‘pendulum’. Aussi, il doit gommer le maximum pour faire plus de fumée. Autres aspects : les bruits du ‘anti-lag’ et les flammes sortant des pots d’échappement.
Le chrono défile. Il en est à près d’une minute sur le circuit. Il enchaîne les drifts, mais la voiture n’obéit pas. Dommage, il rate ce grand virage. Ce qui lui fait perdre beaucoup de points. Il sort du circuit « indoor », qui représente 40 % du circuit et se dirige vers le ‘pendulum’ qu’il rate de nouveau. Le Mauricien réussit quand même l’étape de la spirale (donut) dans la boîte (in the box), frôlant légèrement une barrière. Il gomme l’asphalte en provoquant un maximum de fumée et se dirige vers l'extérieur de la seconde spirale avec plusieurs obstacles installés. Emmanuel fait son show sans le moindre souci. Mais une fois à l’intérieur, il balaiera quelques obstacles. Il termine tout de même la course sans trop de casse. Les juges lui créditent un score de 77 points, synonymes de la 12e place, mais insuffisants pour passer à l’étape du Top 8.
« Je me suis bien préparé et entraîné à Maurice pour pouvoir donner le maximum de moi-même. Malheureusement, je n’ai pu assurer le spectacle », explique-t-il. « Mais l’essentiel, c’est de participer et de finir la course sans trop de casse. Je dois dire que c’est un honneur pour moi d’avoir représenté Maurice à Dubaï. Je remercie Red Bull pour m'avoir donné cette occasion », dit Emmanuel d’Hotman juste après la remise des trophées.
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[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"5229","attributes":{"class":"media-image size-full wp-image-9235","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1920","height":"1080","alt":"Red Bull Car Park Drift Series 2015"}}]] Emmanuel d’Hotman pendant l’épreuve de qualification de la première phase de la finale.
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[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"5230","attributes":{"class":"media-image size-full wp-image-9234","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1920","height":"1080","alt":"Red Bull Car Park Drift Series 2015"}}]] Un des participants à l’œuvre.
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[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"5231","attributes":{"class":"media-image wp-image-9230","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"400","height":"452","alt":"Ahmad Daham"}}]] Cette finale internationale a couronné Ahmad Daham, qui participait sous les couleurs des Émirats Arabes Unis.
Ahmad Daham le roi du Drift 2015
Il n’y a pas eu de surprise. Le Jordanien Ahmad Daham, 27 ans, est le champion du ‘Red Bull Car Park Drift’ pour la 2e année de suite. Il défendait les couleurs des Émirats arabes unis, alors que l’année dernière, il représentait la Jordanie. Si Ahmad Daham était donné grand favori, il a tout de même eu des sueurs froides. Le Libanais Fadi Boustany a fait une course impressionnante et presque parfaite sur ses première et deuxième sorties. Au volant de sa BMW 330I, il était, à un moment donné, en tête avec 370 points. Cependant, lors de sa troisième sortie, il a joué de malchance avec des soucis techniques. Son câble d’accélérateur l’a lâché. Il n’a pu que prendre la quatrième place. Ahmad Daham prend la plus haute marche du podium, suivi d’Ali Al Bloushi et de Raa'fat Haroon. Selon le vainqueur, « cette année la compétition était plus dure. Le circuit était plus difficile. » Il concède que Fadi Boustany aurait pu être sur le podium s’il n’avait pas rencontré des soucis avec sa voiture. [row custom_class=""][/row]Drift rankings
[padding-p-1 custom_class=""][/padding-p-1]- Ahmed Daham, UAE - 358 points
- Ali Al Balushi, Oman - 335 points
- Rafat Haroon, Jordan - 306 points
- Fadi Boustani, Liban - Abandon
Les critères des juges
[padding-p-1 custom_class=""][/padding-p-1]- 80 pts : Drifting Skills I
- 80 pts : Drifting Skills II
- 40 pts : Car Sound
- 40 pts : Tire Smoke
- 40 pts : Box
- 60 pts : Car Look and Design
- 60 pts : Clipping Point
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