Quarante cas d’abus de monopole, 14 cas de fusion et 30 cas de cartel. Ce sont les dénonciations les plus récurrentes sur lesquelles la Competition Commission of Mauritius (CCM) avait été appelée à travailler durant la période 2017-18. Parmi les cas les plus importants sur lesquels elle a estimé qu’il y avait matière à enquêter, on retient celui de l’« acquisition and supply of media space by communication agencies through a jointly owned subsidiary ».
Publicité
La CCM avait statué qu’il y avait suffisamment d’éléments pour soutenir « that one or more restrictive agreements potentially in breach of sections 41 and/or 42 of the Act could exist between the parent companies. Or alternatively, in the absence of collusion, the horizontal agreement is likely to be reviewable under section 44 of the Act. An investigation was subsequently initiated into the matter ».
Un autre cas important figurant dans le rapport annuel porte sur des « alleged exclusivity clauses in agreement for the supply of online advertising platform for real estate properties ». L’enquête menée par la commission avait établi qu’il y avait des « reasonable grounds » pour affirmer que cette situation dénoncée pourrait mener à l’élimination de la compétition sur le marché.
Bien qu’étant souvent sollicitée à enquêter sur différents cas d’abus, il faut aussi souligner que beaucoup de cas ne donnent pas de résultats concluants. Sur les 106 reportés à la CCM, 18 ne contenaient pas de « reasonable grounds ».
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !