Compensation salariale : Padayachy promet un équilibre entre travailleurs et entreprises 

Selon le ministre des Finances, nul ne devrait être laissé sur la touche, pas même la classe moyenne. Il rappelle que le gouvernement a toujours aidé employés et employeurs.

Le quantum de la compensation salariale sera annoncé ce jeudi 7 décembre après une réunion que présidera Renganaden Padayachy. À quel montant les travailleurs peuvent-ils s’attendre ? Le ministre des Finances ne s’est pas aventuré sur un chiffre face à la presse hier à Ébène, à l’issue d’une cérémonie de remise de prix relative au Mauri Facilities School Cleaners Empowerment Programme.
 
« La compensation salariale sera au cœur de la réunion tripartite de ce jeudi. Nous annoncerons le quantum de la compensation salariale, un montant qui apportera davantage d’équilibre sur le marché du travail et le monde économique », souligne-t-il. Et le ministre d’ajouter que « personne ne touchera un salaire inférieur à Rs 17 000, sous forme de revenu minimum garantie ». Dans la foulée, Renganaden Padayachy se réjouit que le salaire minimum a été multiplié par 10 par rapport à 2014.
 
Dans le même ordre d’idée, la classe moyenne, soit ceux dont le salaire est supérieur à Rs 25 000, ne devrait pas être laissée sur la touche. Le ministre des Finances est d’avis qu’ils méritent également une augmentation, lançant parallèlement un appel au secteur privé. « Un salaire est un investissement dans une entreprise. Nous sommes venus de l’avant avec des mesures d’accompagnement. Il y a des mécanismes pour aider les travailleurs. Nous ne sommes pas là pour appauvrir une partie des travailleurs. Cependant, il est normal que nous ayons davantage de considération pour les plus vulnérables », précise Renganaden Padayachy.  

Après une période de sacrifice qui nous a permis d’avoir une croissance positive, la révision du salaire minimum arrive à point nommé, estime le ministre des Finance. La valeur ajoutée brute a connu une croissance de 9,9 %, une première dans notre cycle économique selon lui. 

Renganaden Padaychy rappelle, d’autre part, que l’État a toujours aidé employeurs et employés. « Notre développement économique est basé sur l’humain. La philosophie est de trouver un juste équilibre pour présenter des moyens visant le développement de l’humain et des capitaux. Cela se reflète sur notre taux de croissance en dépit des crises », avance-t-il.