Des dirigeants syndicaux travaillent actuellement sur un mémorandum commun qu’ils vont présenter à la première réunion tripartie prévue pour le 25 novembre prochain. Si le président de l’All Employees Confederation, Rashid Imrith est favorable à ce que la classe syndicale présente un chiffre commun pour la compensation salariale, toutefois, il estime que le montant devrait être supérieur à Rs 500.
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Rashid Imrith estime que le montant de la compensation salariale devrait être au-delà de Rs 500, en prenant en compte l’inflation, l’appréciation du dollar vis-à-vis de la roupie et l’appauvrissement de la classe moyenne. Il trouve que la relance économique passe aussi par l’octroi d’une compensation salariale appréciable pour stimuler la consommation.
« S’il faut puiser des Rs 80 milliards de la Mauritius Investment Company pour payer la compensation qu’on le fasse dans l’intérêt des travailleurs ! » lance-t-il.
Il exprime aussi le souhait que ce soit le Premier-ministre, Pravind Jugnauth, qui préside les travaux car, selon lui, plusieurs décisions politiques devront être prises. Car, cet exercice se fera dans un contexte exceptionnel en raison de la Covid-19. A cet effet, le dirigeant syndical réclame que les termes de référence de la réunion tripartite soient élargis pour inclure aussi la contribution de pension des fonctionnaires et la Contribution Sociale Généralisée (CSG).
Parlant de la pension des fonctionnaires, il se dit très concerné que ceux qui travaillent au-delà de 60 ans continuent de contribuer à hauteur de 8% au fonds de pension alors que leur pension de retraite continue d’être calculée sur 33 1/3 années de service soit 400 mois.
« Ce qui explique que les fonctionnaires qui travaillent au-delà de 60 ans contribuent pour rien au fonds de pension. Il faut corriger cette anomalie », a-t-il conclu.
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