Instance régulatrice des Tics, l’Information and Communication Technologies Authority cherche l’avis du public sur des amendements à la loi-cadre pour le secteur. Ces changements à venir ont trait à l’utilisation et la lutte contre des abus et mauvais usage des réseaux sociaux à Maurice. La date-limite pour soumettre les commentaires est le 5 mai à 16 h, selon un communiqué publié dans la presse quotidienne ce jeudi 15 avril.
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A travers le monde, nombreux sont les exemples où les réseaux sociaux ont été la plateforme pour des actes répréhensibles de taille. Les compagnies mettent à exécution une forme d’autoréglementation. Les régulateurs viennent de l’avant avec des cadres légaux pour que ces compagnies soient responsables du contenu en ligne. Des sanctions leur sont imposées.
Dans un document publié sur son site, l’Icta affirme que Maurice fait face à une difficulté additionnelle, celle de la langue. Le contenu abusif est en kreol. Les administrateurs doivent traduire le contenu et comprendre leur portée dans le contexte local. Et dans la majorité des cas, les plaintes demeurent en suspens et ne sont pas résolues à temps.
Après avoir passé en revue les décisions prie par ses pairs, l’Icta estime que l’immobilisme n’est pas une option. Au vu des 2,051 incidents rapportés sur le Mauritius Crime Online Reporting System de janvier 2020 à janvier 2021, des mesures appropriées pour le pays est nécessaires.
« Tenant compte du contexte local, le réel défi consiste à atteindre le juste équilibre entre une solution efficace et le fait de ne pas être d'être perçue comme une mesure répressive », est-il dit dans le Consultation Paper.
Voici le document publié par l’Icta :
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