« J’ai rendu visite à Siddick Islam à la prison en tant que visiteur. Je n’ai pas commis de crime », a déclaré le jockey Reaz Hoolash à sa sortie de la cour commerciale, ce jeudi 12 octobre, où se déroulent les travaux sur la commission d’enquête sur la drogue.
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Lors de son audition, le jockey a avoué être en communication avec le trafiquant de drogue Siddick Islam, avec lequel il a échangé plusieurs appels d’une durée de 9 à 20 minutes.
D’autre part, la commission estime que la résidence familiale de Reaz Hoolash, située à Le Hochet, Terre-Rouge, vaut environ Rs 10 millions.
« La commission voulait connaître les relations que j’ai avec Siddick Islam et ses proches. Ce dernier m’avait appelé pour prendre des nouvelles de sa famille », a expliqué le jockey.
« Mo pa finn fer krim. Mo finn zis rann li vizit kouma enn sitwayen. Mo pena okenn tranzaksion ar li », se défend le jockey. Reaz Hoolash dit être serein et avoir la conscience claire.
Le président de la commission, l’ancien juge Paul Lam Shang Leen, a demandé à Reaz Hoolash s’il avait été utilisé comme « jockey » dans le giron de la drogue. Reaz Hoolash a répondu qu’il ne savait pas ce que signifie ce terme.
Par ailleurs, le policier Jean-Noël Marcelino Maestry a également été auditionné par la commission d’enquête sur la drogue. Il s’est expliqué sur les conversations qu’il a eues avec le trafiquant Curly Chowrimootoo.
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