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Commission d’enquête sur Sobrinho : Gurib-Fakim a fauté sur la forme, dit XLD

L’ex-Présidente de la République Ameenah Gurib-Fakim avait tout à fait raison sur le fond d’instituer une Commission d’enquête sur les liens entre le banquier angolais Alvaro Sobrinho et des gens du pouvoir mais, sur la forme, elle a peut-être fauté. C’est en tout cas l’avis du leader du Parti mauricien social-démocrate qui s’est exprimé lors de sa conférence de presse hebdomadaire ce samedi 23 mars. 

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Xavier-Luc Duval rappelle qu’il demeure le seul politicien mauricien qui est poursuivi en justice par l’Angolais, lequel lui réclame des dommages de Rs 100 000. Preuve que, dit-il, son parti a toujours été à l’avant-plan pour dénoncer ses agissements dans l’île. Le leader de l’opposition soutient également qu’il y a une « grosse colère » de la part de la population quant à la position du gouvernement de l’Alliance Lepep vis-à-vis de l’ex-Présidente.  

L’annonce du Premier ministre Pravind Jugnauth d’une Commission d’enquête sur Ameenah Gurib-Fakim, dit-il, n’est ni plus ni mois qu’un subterfuge pour « dévier » l’attention des Mauriciens. « Depuis les élections, il y a eu des tentatives d’intimidation », affirme Xavier-Luc Duval. « Devire lenket ce action normal guverman », dit-il. 

Une Commission d’enquête aurait dû être instituée sur Alvaro Sobrinho dont les investissements locaux sont en train de ternir l’image de Maurice, déclare le leader de l’opposition. Quant à la démission de l’ex-Présidente, il considère « qu’il est clair qu’elle a fauté » et il s’interroge sur les privilèges payés des fonds publics qui lui seront accordés à vie. C’est la raison, fait-il ressortir, pourquoi le PSMD était en faveur d’un tribunal pour la destituer. 

« Ene gouvernema ki ena tou a cacher pa ti pu nomme ene tribunal », lance Xavier-Luc Duval qui estime aussi que la Law Reform Commission devrait se pencher sur les modifications à apporter à la Constitution afin qu’un Président puisse enquêter sur l’exécutif. Il estime que sir Anerood Jugnauth a « faussé » ce rôle lorsqu’il était au Réduit et déclare, à l’heure des questions, ne pas faire confiance à la Commission anti-corruption.

Il ne se prive pas non plus de fustiger le Mouvement militant mauricien de Paul Bérenger qu’il accuse de « mettre les bâtons dans les roues » de l’opposition. Il évoque également son intention de se rendre à Agaléga avec d’autres parlementaires et réclame que les accords conclus entre Port-Louis et New-Delhi au sujet de l’archipel soient rendus publics. Il blâme aussi sir Anerood d’avoir confié des dossiers importants sur Britam à Roshi Bhadain, l’ex-ministre de la Bonne gouvernance qu’il qualifie de plus « junior » des ministres.

 

 

 

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