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Commission d’enquête sur l’ex-présidente : audition très attendue des quatre hommes de loi impliqués

Ameenah Gurib-Fakim sera de nouveau devant la commission Caunhye ce mardi. Ameenah Gurib-Fakim sera de nouveau devant la commission Caunhye ce mardi.

Après le grand déballage d’Ameenah  Gurib-Fakim devant le juge Asraf Ally Caunhye, le mardi 14 août, la Commission d’enquête s’intéresse désormais aux hommes de loi de l’ancienne présidente de la République.

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Lors de sa première audition, Ameenah Gurib-Fakim a relaté avec moults détails les événements ayant motivé l’émission de son premier communiqué. L’ex-présidente a cité le nom de l’avoué Gilbert Noël comme étant celui qui lui a conseillé d’aller de l’avant avec l’institution d’une commission enquête sur l’homme d’affaires controversé Alvaro Sobrinho.

Elle a aussi ajouté que dans la matinée du 16 mars 2018, elle a discuté au téléphone avec son homme de loi, Me Yousuf Mohamed. Ce dernier lui a conseillé de « hold on » la mise sur pied de la commission, le temps qu’il consulte sir Hamid Moollan. Par la suite, Ameenah Gurib-Fakim a révélé que Yousuf Mohamed lui a dit, à cet effet : « No you can’t, but tactically you can. »

Selon les affirmations de l’ancienne présidente de la République, ce sont Mes Yousuf Mohamed et Nadeem Hyderkhan qui ont rédigé les terms of reference de la commission d’enquête qu’elle voulait instituer. Elle a également indiqué que Me Yousuf Mohamed avait délégué son « junior », soit Me Nadeem Hyderkhan, à la State House le matin du 16 mars 2018 pour rédiger une ébauche des terms of reference.

Les versions de l’avoué Gilbert Noël, de Me Yousuf Mohamed, de Me Nadeem Hyderkhan et de sir Hamid Moollan sont très attendues. Ils seront probablement convoqués devant la commission après la deuxième audition d’Ameenah Gurib-Fakim prévue le mardi 21 août. Les quatre hommes de loi se sont refusés à tout commentaire dans la presse en attendant leur audition respective.

La commission Caunhye a pour but d’établir si l’ancienne présidente de la République a violé l’article 64 de la Constitution lorsqu’elle a annoncé l’institution d’une commission d’enquête sur l’affaire Platinum Card.

 

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