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Commission d’enquête sur Britam Kenya : Roshi Bhadain confronté aux dires de Yacoob Ramtoola

« On m’a mis au courant de la vente des actifs de Britam Kenya, mais on ne m’a pas consulté sur la question ». C’est ce qu’a tenté d’expliquer Roshi Bhadain devant la Commission d’enquête sur Britam Kenya, jeudi. L’ancien ministre des Services financiers a été confronté aux dires de Yacoob Ramtoola, le Special Administrator, chargé de la vente des biens de l’ex-BAI. Le juge Bushan Domah et ses assesseurs voulaient connaître le degré d’implication de l’ex-ministre de la Bonne gouvernance dans cette affaire. Le président de la commission s’est aussi interrogé sur le fonctionnement de ce ministère, qui semblait être au-dessus des paramètres établis pour la Fonction publique. 

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Roshi Bhadain a répondu que c’est une question pour l’ex-Premier ministre. Le ton est donné tout au long de cette 26e audition. Selon l’ex-ministre de la Bonne gouvernance, il n’a jamais été impliqué dans des décisions. Il a été simplement mis au courant de la situation, soutient-il. Car c’est lui qui devait répondre au Parlement et au Cabinet. Lorsque le juge Bushan Domah a confronté Roshi Bhadain à la déposition de Yacoob Ramtoola, une discussion sur l’interprétation des mots s’en est suivie.

 À titre d’exemple, le président de la commission demandera au leader du Reform Party que le Special Administrator a dit qu’il a « liaise with the minister ». « Qu’est-ce que vous voulez dire par « liaise , monsieur le président ? S’il a reçu ma bénédiction. J’ai l’impression qu’on n’est pas loin d’entendre qu’on était tous deux dans le même lit », a déclaré Roshi Bhadain. À cela, Bushan Domah lui a répondu tout en disant que, « vous pourrez répondre par un oui ou un non. Ce ne sont que de simples questions ». 

Roshi Bhadain répliquera par la suite : « Je suis là pour donner un aperçu général de l’affaire ».  Tout au long de la séance, l’ex-ministre de la Bonne gouvernance a réfuté un quelconque lien avec la vente de Britam. « C’est le Special Administrator qui décide, selon la loi. Il n’a pas besoin de mon autorisation lorsqu’il procède à une vente », a avancé Roshi Bhadain. L’une des dernières questions de Bushan Domah avait trait à la pression qu’aurait subie le Special Administrator. « Bullshit », a affirmé Roshi Bhadain.  

À sa sortie, Roshi Badhain a affirmé qu’il y avait quelque chose d’illégale dans la composition de cette commission. Il dit avoir évoqué la question avec le président.

 

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