«La vente de Britam s’est faite à la vitesse d’un métro ». Propos de l’ex-juge Bhushan Domah, président de la Commission d’enquête sur Britam, le jeudi 3 août.
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Selon lui, la commission privilégie la thèse que la réunion du conseil d’administration de la National Property Fund Ltd (NPFL), du 20 juin 2016, n’aurait pas été conduite selon les règles établies par la Companies Act. C’était lors de l’audition de Prityea Chennen, secrétaire de la NPFL.
Prityea Chennen, de Prime Partners, une subsidiaire de la State Investment Corporation (SIC), est revenue sur cette réunion du conseil d’administration. Elle a expliqué que c’est George Chung, de Business Development Outsourcing (BDO) Ltd, qui avait présenté les détails de la transaction aux membres du board. Bhushan Domah lui a alors demandé pourquoi, dans le procès-verbal, il y avait un schéma qui ne comportait pas de nombreux détails. Prityea Chennen a expliqué que ces détails étaient trop techniques pour y être inclus. Peu convaincu, l’ex-juge lui a fait remarquer que « tous ces détails n’ont pu être inscrits dans ce document par un secrétaire, mais que c’est le travail d’un technicien spécialisé. »
Prityea Chennen a ajouté que ce schéma provenait de la firme BDO. Le président de la commission a alors insisté pour qu’elle produise ces notes écrites. Prityea Chennen a répondu qu’elle ne conservait pas ces documents, une fois le procès-verbal approuvé.
« Vous n’avez pas ces notes, parce que vous n’aviez pris aucune note lors de cette réunion », a rétorqué Bhushan Domah. La commission a demandé à Prityea Chennen de produire un extrait du procès-verbal de la dernière réunion de la NPFL. Pour conclure, Bhushan Domah a soutenu que « cette réunion n’était que cosmétique. La vente de Britam s’est faite à un autre niveau et à la vitesse d’un métro. »
Vidianand Lutchmeeparsad, secrétaire permanent au ministère des Finances, a donné les détails sur le mandat qu’il avait reçu de l’ancien ministre Vishnu Lutchmeenaraidoo. Il a expliqué avoir informé Britam Kenya, d’une offre de Rs 4,3 milliards du groupe MMI Holdings, expliquant qu’il avait demandé au conseil d’administration de négocier une meilleure offre.
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