Bushan Domah, président de la commission d’enquête sur la vente des actions de la BAI et des entités relatives au sein de la Britam Holdings Ltd au Kenya, est l’un des clients du Super Cash Back Gold. Il est toujours en attente de remboursement.
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L’ancien juge de la Cour suprême, choisi par le conseil des ministres pour présider la commission d’enquête sur la vente des actions du défunt groupe British American Investment (BAI), est détenteur d’une police d’assurance Super Cash Back Gold (SCBG). À la retraite, Bushan Domah a en effet investi dans ce plan d’investissement en janvier 2015. Il avait injecté Rs 1 million, moins de trois mois avant la révocation de la licence bancaire de la Bramer Bank.
Le président de la commission d’enquête, qui est aussi un des assesseurs de l’Integrity Reporting Board (IRB), a choisi « l’option 2 » pour recouvrer son investissement. Une première tranche de Rs 500 000 lui a été versée par la National Property Fund Ltd (NPFL) et Rs 125 000 devraient lui être remboursées en 2019, selon « l’option 2 » du remboursement des polices d’assurance de SCBG.
Du côté du Reform Party de Roshi Bhadain, on s’interroge sur les réelles motivations du gouvernement d’instituer une telle commission d’enquête sous la présidence de Bushan Domah « étant donné qu’il a été politiquement nommé pour siéger sur l’IRB ».
« Bushan Domah a été le Chairman du Financial Reporting Council depuis juillet 2014. Il a enquêté sur le cabinet d’experts-comptables KPMG, qui a audité les comptes du groupe de Dawood Rawat. Pourquoi lui ? » s’interroge-t-on dans le camp de l’ancien ministre des Services financiers. On se demande également si l’intéressé ne serait pas en situation de conflit d’intérêts, vu que l’argent provenant de la vente de Britam Holdings Ltd a été utilisé pour rembourser les détenteurs du SCBG.
La vente des 23,4 % d’actions du groupe BAI au sein de Britam, au Kenya, a été faite en mai 2016, pour Rs 2,4 milliards. Yacoob Ramtoola, Special Administrator de la défunte BAI, a précédemment affirmé que « les actionnaires au Kenya, les autorités et le ministre des Finances sont intervenus car ils voulaient trouver une solution à ce projet ». « Ils ne voulaient pas que des étrangers achètent les actions de Britam. Le dossier est resté en suspens », avait-il expliqué.
Et d’ajouter : « Un consortium d’actionnaires représentant une majorité a formulé une offre à 50 % du prix du marché et, par la suite, le cours des actions de Britam a chuté de 30 %. »
Nous avons vainement tenté d’avoir les commentaires de l’ancien juge de la Cour suprême. Son épouse nous a fait comprendre qu’il se trouvait à l’étranger.
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